Michel Barnier avait prévenu qu’en cas de motion de censure et de renversement du gouvernement, la France serait confrontée à une « grave tempête ». De son côté, Emmanuel Macron a appelé à ne pas avoir peur, mardi 3 décembre. « Il a raison de dire qu’il ne faut pas catastrophiser », a déclaré Michel Barnier, invité du JT de 20 Heures sur TF1 et France 2.
Michel Barnier dit toutefois avoir regardé les marchés. «Je vois la propagation, les différences taux auxquels on emprunte au nom de la France et que les Français paieront. Je vois que nous sommes presque au-dessus de la Grèce et que nous paierons 60 milliards d’intérêts l’année prochaine », a-t-il prévenu.
Si son gouvernement tombe, des mesures d’urgence seront prises. « L’impact de cette instabilité politique, vous le verrez immédiatement des taux d’intérêt », a déclaré le Premier ministre. « Il y a beaucoup de tensions dans notre pays. Il faut être prudent», a-t-il assuré.
Il a souligné que la situation était « très difficile sur le plan social, économique, budgétaire et financier ». « Si la motion de censure passe, tout sera plus difficile et tout sera plus grave »a prévenu Michel Barnier.
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