Ce lundi en fin d’après-midi, le Premier ministre Michel Barnier a demandé des comptes à son gouvernement en utilisant l’article 49-3 de la Constitution pour faire voter le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Dans la foulée, plusieurs formations politiques ont déposé des motions de censure à son encontre.
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Le 2 décembre 2024, le Premier ministre Michel Barnier a utilisé l’article 49-3 pour demander des comptes au gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Cette première utilisation de ce mécanisme pourrait conduire à sa chute dès cette semaine. Le Rassemblement national a déclaré qu’il soutiendrait la motion de censure du gouvernement, en accord avec la gauche.
Pour Christian Estrosi et Éric Pauget (député LR de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes), le Rassemblement national n’est ni un parti de gouvernement ni capable de gouverner.
Éric Ciotti, député (UDR) de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, est plus concis. Un simple communiqué tweeté pour annoncer le dépôt d’une motion de censure commune entre l’UDR et le RN.
Alexandra Masson, députée (RN) de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes, parle de mépris.
Bryan Masson, député (RN) de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes, estime, comme la plupart des élus de son parti, que l’électorat n’a pas été respecté.
Laure Lavalette et Franck Giletti, élus RN dans les 2e et 6e circonscriptions du Var, voteront également la motion de censure ce mercredi.
La motion de censure du Rassemblement National ne devrait pas être votée par le Nouveau Front Populaire. Mais le contraire, oui.
Ce mercredi, Michel Barnier a de très fortes chances de ne plus être Premier ministre. Emmanuel Macron devra une nouvelle fois faire face au choix difficile d’une nouvelle Madame ou d’un nouveau Monsieur Budget.