Ce vendredi matin, des véhicules et poids lourds étaient toujours bloqués sur l’autoroute A28 dans l’Orne à cause de la neige. Fabrice Fleury fait partie de ces automobilistes qui ont dû passer la nuit dans leur voiture.
Fabrice Fleury a quitté Le Touquet (Pas-de-Calais) à 15 heures jeudi après-midi. Ce vendredi matin, il n’était toujours pas près d’arriver en Vendée, sa destination finale. Cet automobiliste fait partie de ces personnes qui ont eu le malheur de se retrouver bloquées sur l’autoroute A28, dans l’Orne, à cause de la neige charriée par la tempête Caetano.
“Je suis dans une zone qui vient d’être déverrouillée après presque 8 heures coincé dans la voiture sans beaucoup d’informations”, a déclaré Fabrice Fleury sur BFMTV ce vendredi matin. Il explique avoir commencé « à être coincé à Rouen ».
« Tout le monde était complètement arrêté. Les choses s’éclaircissent, il y a de l’espoir”, ajoute-t-il, tout en constatant que les flocons continuent de tomber vers 6 heures du matin : “Il reste encore 3 ou 4 centimètres de neige fraîche (…) et il fait -2°C.”
Selon les prévisions de Météo France, le mercure devrait rester très bas ce vendredi, au moins en première partie de journée, et « des gelées généralisées entre -5°C et 0°C du nord-est jusqu’au Massif central » sont attendues.
“Aucune information sur ce qui s’est passé”
Dans de telles conditions, la nuit de Fabrice Fleury et de ses compagnons d’infortune sur l’A28 n’a pas été de tout repos.
« Nous avons essayé de dormir. Entre automobilistes, on se disait : ‘Quand ça redémarrera, tu viendras me réveiller.’ On a essayé de dormir alternativement car quand ça recommence, on n’est pas obligé de bloquer tout le monde.
« J’avais pris quelque chose à manger, mais ce n’est pas chaud, poursuit Fabrice Fleury. « Nous devons économiser du carburant. Pour avoir chaud, on fait fonctionner le carburant mais il baisse.
L’automobiliste regrette surtout de n’avoir eu “aucune information sur ce qui s’est passé” lors de cette nuit difficile. Lui et les autres chauffeurs ont enfin eu des nouvelles ce vendredi peu avant 6 heures du matin « après huit heures d’attente, pour nous annoncer que c’est enfin débloqué ».
Pourra-t-il bientôt arriver en Vendée comme prévu ? «C’est très difficile à dire», concède Fabrice Fleury. «J’essaie déjà de me rendre à la prochaine station-service pour faire le plein.»