Selon TF1 Info, le ministre des Solidarités, Paul Christophe, a décidé de ne pas accorder de prime de fin d’année aux familles composées d’un seul parent. Un choix fort dans un contexte d’économies budgétaires.
Le 13 décembre, la prime de Noël sera versée à près de deux millions de foyers. Cette aide, destinée aux Français les plus pauvres, concernera également les familles monoparentales. Mais cet hiver, il n’y aura pas de bonus bonus. Selon TF1 Info, le cabinet du ministre des Solidarités, Paul Christophe, a choisi de ne pas reconduire la mesure prise par l’ancien gouvernement l’année dernière.
Le ministère confirme la suppression de cette prime dans un contexte d’économies nécessaires : “La prime aux familles monoparentales était un effort budgétaire l’année dernière dans le cadre d’un accord avec le Parlement”. Ainsi, les familles monoparentales, dont le parent perçoit déjà l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou l’équivalent retraite (AER), continueront de bénéficier de la prime de base fixée à 152,45 euros, mais sans aucune prime complémentaire.
Un coût de 70 millions d’euros pour l’Etat
En 2023, la prime permettait aux parents d’un seul enfant de toucher 205,81 euros (au lieu de 152,45). Un montant progressif en fonction du nombre d’enfants : 232,49 euros pour deux enfants, 248,49 euros pour trois enfants, 269,84 euros pour quatre enfants, puis 21,34 euros par enfant supplémentaire. La mesure coûte alors 70 millions d’euros à l’État.
Du côté des ménages bénéficiaires du RSA, la prime de Noël est maintenue. Cette dernière varie selon la composition de la famille et est versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou par la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour les personnes dépendant de ce régime. Les familles monoparentales et autres peuvent bénéficier de ce coup de pouce sans distinction.