Miss Danemark remporte le titre de Miss Univers 2024. Victoria Kjaer a été couronnée samedi soir, lors de ce concours de beauté organisé au Mexique. Danseuse professionnelle, la candidate de 21 ans a battu 130 concurrents, un record pour la compétition autrefois détenue par Donald Trump.
Indira Ampiot, Miss France 2023, représentante de la France lors de cette compétition, s’est hissée dans le top 30, rapporte La voix du Nord. “Un peu déçue de ne pas avoir été plus loin que 30ème, mais je me dis que j’étais quand même classée”, a-t-elle annoncé en story sur Instagram. C’est super, et en tout cas je suis quand même content de ma prestation. »
Une concurrence en mutation
Cette 73ème édition a été marquée par la présence pour la première fois de candidats accompagnés d’enfants. Ils étaient dix, dont Béatrice Njoya, de Malte, âgée de 40 ans et mère de trois enfants. En 2023, le concours comprenait des femmes mariées, des femmes de grande taille et deux femmes transgenres.
Parmi les favorites du public de cette 73e édition, une Vénézuélienne de 28 ans, Ileana Márquez, est mère d’une fille. Cet éducateur, mannequin et présentateur de télévision est arrivé 5ème. Parmi les 12 demi-finalistes, Jennifer Colón, de Porto Rico, a 36 ans et est mère de trois enfants. Parmi eux se trouvait également Logina Salah, une mannequin égyptienne mère célibataire de 34 ans qui souffre de vitiligo, une maladie auto-immune.
Critiqué pour sa promotion d’idées dépassées sur la féminité, le concours a cherché, après son rachat en 2022 par la société thaïlandaise JKN Global Group, à se renouveler en ouvrant ses portes aux femmes qui n’étaient auparavant pas autorisées à y participer.
En 2023, le concours a été remporté par la Nicaraguayenne Sheynnis Palacios, devenue depuis contre son gré le symbole de l’opposition au président Daniel Ortega, qui voyait de l’espoir dans sa visibilité mondiale.
Devenue la première centraméricaine à remporter le concours de beauté en novembre 2023 à San Salvador, l’image de la jeune femme de 23 ans est devenue virale sur les réseaux sociaux de milliers d’exilés nicaraguayens et a fait la une de la presse critique. . envers Ortega, qualifié de « dictateur » par l’opposition.