Interrogée sur TF1 au sujet des réquisitions prononcées à son encontre par le parquet dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national, Marine Le Pen dénonce « une condamnation à mort politique ».
“Jamais de la vie.” Face aux réquisitions du parquet de Paris, Marine Le Pen contre-attaque et dénonce, dans le 20 Heures de TF1, « une mise en examen révoltante, profondément scandaleuse » à son encontre.
Dans le cas des assistants parlementaires européens du Front national (aujourd’hui Rassemblement national), le parquet de Paris a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, ainsi que cinq ans d’inéligibilité à l’encontre du président du groupe RN au Assemblée nationale.
« C’est ma mort politique qui est réclamée », insiste Marine Le Pen.
Après les réquisitions du parquet, la contre-attaque du parti a également lieu sur les réseaux sociaux, avec notamment la diffusion d’une pétition intitulée « Soutenez Marine ! Défendre la démocratie ».
Pour faire pression sur la justice ? « Jamais de la vie », argumente l’ancien candidat à l’Élysée. « Il fallait donner la possibilité à ceux qui étaient indignés d’exprimer cette indignation, de la manière la plus apaisée possible, à travers une pétition », argumente-t-elle sur TF1.
“L’objectif est de s’en prendre à un opposant politique”
Si les réquisitions du parquet étaient confirmées en justice, la candidature de Marine Le Pen à la présidence de la République serait donc impossible en 2027. “Je recevrais une peine irréparable (…) ce n’est pas le justiciable qui est jugé, mais la cible politique”. », ajoute-t-elle.
Pour Marine Le Pen, « l’objectif est de s’en prendre à un opposant politique », privant « les Français » de « voter pour le candidat qu’ils veulent ». Une telle condamnation serait, selon elle, « une attaque très violente contre la démocratie ».
Lucie Valais Journaliste BFMTV