Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 14 novembre 2024 à 18h30
Victime d’une avarie à la grand-voile et blessé à la cheville, Maxime Sorel a confié que poursuivre son aventure dans le Vendée Globe apparaît de plus en plus compliqué, avec une décision qui pourrait être prise dans les heures à venir.
Le premier abandon de la dixième édition du Vendée Globe se rapproche-t-il ? A la barre de V et B-Monbana-Mayenne, Maxime Sorel a récemment pris la décision de se dérouter vers Madère dans l’espoir de retrouver des conditions de navigation moins turbulentes. En effet, depuis le début du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance ce dimanche, le natif de Saint-Malo a connu plusieurs avaries dont la plus grave touche la grand voile de son monocoque. “Après quatre jours de cours pas faciles avec beaucoup de dégâts dont le premier avec une grande voile qui n’est plus utilisable”, a-t-il confié dans son journal de bord vidéo transmis au quotidien. Ouest de la France. L’objectif de ce changement de cap vers l’archipel rattaché au Portugal est de permettre une intervention moins dangereuse. Toutefois, Maxime Sorel est également handicapé par une blessure. “Dans toutes mes pitreries, je me suis blessé à la cheville il y a trois jours et ça n’évolue pas dans la bonne direction”, a-t-il déclaré. Ça a gonflé. »
Sorel : « Il faut que je trouve le courage »
Malgré tout, Le Malouin compte bien faire son possible pour résoudre le problème qui l’empêche de tirer le meilleur parti de son bateau. “Je me dirige vers Madère pour essayer de me mettre à l’abri et de monter au mât, car je dois trouver une solution pour faire descendre la grand voile”, explique-t-il dans cette vidéo. Et malgré mon état de cheville, je n’ai pas le choix, je dois trouver le courage. » Pointé en 36ème position ce jeudi à 15h00, avec 314,56 milles de retard sur l’actuel leader de la flotte Nicolas Lunven, qui a pris l’avantage sur Yoann Richomme, en tête plus tôt dans la journée, Maxime Sorel ne se cache pas. le fait qu’il existe un doute sur sa capacité à poursuivre un événement qui devrait durer encore près de trois mois. « Nous allons prendre des décisions entre aujourd’hui (jeudi) et demain (vendredi) pour voir ce qui se passe ensuite pour nous », a-t-il confié, un peu pessimiste. En effet, les propos du natif de Saint-Malo ainsi que ses difficultés physiques laissent penser que sa participation au dixième Vendée Globe ne dépassera pas Madère.