« La mère de mes enfants est américaine et ils m’ont dit… »

« La mère de mes enfants est américaine et ils m’ont dit… »
« La mère de mes enfants est américaine et ils m’ont dit… »

Barthélemy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre 2024, a adressé un avertissement clair à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Le maire de Dakar a déclaré qu’il envisageait d’engager une action en justice aux Etats-Unis pour des faits présumés de violences et de menaces. Selon lui, ce recours à la justice américaine serait justifié par la nationalité américaine de ses enfants et de leur mère, qui réside également avec lui à Dakar.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Dias et Sonko, exacerbées par les accusations de violences lors de la campagne électorale. Ousmane Sonko avait récemment accusé des partisans de Barthélemy Dias d’avoir attaqué les siens, les menaçant de représailles si la justice sénégalaise n’intervenait pas. Cette situation a conduit à l’arrestation de plusieurs membres de la garde rapprochée de Dias.

Invité sur le plateau de l’émission CINQ PRÉFÉRÉS ! le 13 novembre 2024 sur TFM, Barthélemy Dias a déclaré :

Lorsqu’on vous demande ce qui se passera si les autorités décident de perquisitionner votre maison, quelle sera votre réaction ? « Cette maison ne m’appartient pas, elle appartient à Jean-Paul Dias. Mais je dois vous dire autre chose. Hier, toute la journée, j’ai dû parler à mon fils. Il faut garder à l’esprit que d’autres personnes vivent dans cette maison, et ces personnes ne sont pas sénégalaises. Je préfère ne pas aller trop loin sur ce sujet. Normalement, personne ne devrait venir de l’extérieur pour juger les Sénégalais. » Barth a répondu.

Barth a rappelé que ses enfants, résidant aux Etats-Unis, sont particulièrement préoccupés par la situation. Il continue : « J’ai deux enfants qui vivent aux États-Unis. Mon fils m’a dit : « Papa, comment est-il possible qu’une personnalité aussi importante au Sénégal puisse appeler au génocide, à la haine et au meurtre, et que le procureur n’agisse pas ? » J’ai répondu : « Non, oublie ça, ce n’est pas si grave. » Mais il a répondu : « Non, papa, on sait qui a dit ces mots. Nous allons, de notre côté, contacter le procureur de New York, car notre mère vit dans cette maison et elle est américaine. » »

Pour Dias, ce recours judiciaire pourrait être justifié par l’inaction des autorités sénégalaises, à en croire ce qu’il rapporte à propos de ses enfants : « Ils m’ont expliqué que, vu l’absence d’une véritable justice au Sénégal, ils allaient régler la situation à partir de leur position. C’est ce qu’ils m’ont dit. »

Il a également mis en garde ses opposants contre le risque de conséquences internationales, citant le précédent de Donald Trump : « Il faut être extrêmement vigilant. Vous avez bien vu que même Donald Trump, avant de redevenir président des États-Unis, a été convoqué par la justice et a dû répondre de ses actes. N’importe quel Américain, n’importe où dans le monde, peut déposer une plainte aux États-Unis, et si cette plainte est conforme aux règles, elle sera recevable. »

Dans un avertissement direct à ses adversaires, il conclut : « J’envoie donc un avertissement à mes adversaires : ils doivent être très prudents. Pour moi, cela ne pose aucun problème, et cela ne pose aucun problème non plus à mon père, Jean-Paul Dias. Mais lorsque la justice n’est pas accessible au Sénégal, si d’autres personnes décident de porter l’affaire ailleurs, cela pourrait coûter très cher à ceux qui nous souhaitent du mal. »

 
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