Le corps d’un randonneur disparu découvert dans le massif du Mercantour, au pied d’une crête rocheuse

Le corps d’un randonneur disparu découvert dans le massif du Mercantour, au pied d’une crête rocheuse
Le corps d’un randonneur disparu découvert dans le massif du Mercantour, au pied d’une crête rocheuse

Si une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès, la thèse d’une chute accidentelle est à ce stade la plus probable.

Lundi soir, vers 20h30, les gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne des Alpes-Maritimes (PGHM 06) ont reçu une alerte. Le compagnon d’un randonneur d’une trentaine d’années, très inquiet, les a informés de sa disparition. Parti quelques heures plus tôt parcourir les sentiers escarpés du massif du Boréon, au cœur de la vallée de la Vésubie, l’homme n’a depuis donné plus signe de vie.

Il fait nuit noire lorsqu’une vaste opération de recherche est déployée, à plus de 2 500 mètres d’altitude. « Nous utilisons tous les moyens à notre disposition, notamment un hélicoptère avec à son bord une équipe de secouristes et de médecins. Parallèlement, du personnel est mobilisé par voie terrestre dans le secteur, épaulé par une équipe cynophile.détaille le lieutenant Jérôme Bourrières, commandant du PGHM. Les investigations durent des heures, dans des conditions particulièrement difficiles. Les secours doivent faire face au premier épisode neigeux de la saison ce qui rend la tâche encore plus ardue.

Géolocalisation

C’est finalement la géolocalisation du téléphone portable de la victime qui a conduit les militaires vers sa dépouille inanimée, au pied d’une vertigineuse crête rocheuse, vers 3 heures du matin. “Nous avons pu le voir grâce au phare de l’hélicoptère”détaille le commandant Bourrières. Malheureusement, il n’y a plus rien à faire, l’homme est mort. Si une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès, la thèse d’une chute accidentelle semble la plus probable. “Il s’est visiblement trompé sur son itinéraire puisque là où il se trouvait, il n’y avait ni chemin ni piste de randonnée”acquiesce le commandant du PGHM.

Un drame qui pousse la police à rappeler quelques règles de prudence aux usagers de la montagne : « L’importance de bien s’équiper et de bonnes chaussures, aussi de confier son itinéraire à quelqu’un avant de partir et surtout d’éviter au maximum de partir seul »insists Lieutenant Bourrières.

 
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