Justice
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Patron influent du renseignement intérieur entre 2008 et 2012, puis consultant à succès dans le secteur privé, l’ancienne figure de proue des réseaux Sarkozy dans la police a-t-elle agi en dehors de la loi ? Il comparaîtra à partir de ce mercredi 13 novembre au tribunal judiciaire de Paris avec une série d’anciens policiers ou magistrats.
Il est encore surnommé le tueur dans les milieux de la police et des renseignements, le “Requins”. Et il le revendique : son profil WhatsApp affiche toujours une photo d’un requin nageant dans une eau bleue. Mais, il se propage en privé (il a décliné la demande d’interview de Libération), “on lui a coupé les nageoires, le requin”. A 68 ans, l’ancien patron du renseignement intérieur, longtemps considéré comme un grand flic avant que la justice ne le repêche des eaux troubles où pataugent parfois agents du contre-espionnage et escrocs privés, est confronté à partir du 13 novembre au tribunal correctionnel de Paris. Il sera jugé, aux côtés d’une série d’anciens policiers, d’ex-agents des renseignements, d’un magistrat reconverti et même d’un journaliste, pour une longue liste de crimes présumés.
Les juges d’instruction ont renvoyé Bernard Squarcini devant le tribunal judiciaire le 1er septembre 2023 pour 11 chefs d’accusation, dont « détournement de fonds publics par un particulier » et « faux dans l’écriture publique »ainsi que « recelage de collecte frauduleuse de données personnelles » ou « complicité de pratique illégale » agent de recherche privé ou professions réglementées liées aux activités de sécurité privée. Divers « infractions » du secret, que ce soit