Depuis le lynchage ultra-violent de partisans israéliens ce jeudi à Amsterdam, la réprobation internationale est unanime. En France, l’indignation semble également très largement partagée. Du président Macron à Marine Le Pen en passant par l’insoumis Manuel Bompard, nous dénonçons l’inacceptable. Avec une seule voix, celle du député Nouveau Front populaire d’Avignon, Raphaël Arnault, qui marque une nouvelle fois sa différence et ouvre une polémique jusque dans les rangs de la gauche.
Dans un tweet, publié ce vendredi 8 novembre au matin qui compte déjà un million de vues, le parlementaire du Vaucluse accuse ce dernier de provocations. “Quand on suit le football, les supporters du Maccabi Tel-Aviv sont réputés pour abriter les plus grandes franges de hooligans d’extrême droite, racistes et violents (…) Hier à Amsterdam, ils ne sont pas venus cueillir des jonquilles” écrit-il sur le réseau social
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Depuis, la presse d’extrême droite, qui a fait du député « triple S » son chef turc, se déchaîne. Mais ces propos suscitent un malaise jusque dans les rangs de son propre camp. “Cela devient inquiétant lorsqu’un député justifie le recours à la violence sur le thème, ils l’ont cherché”, s’est indigné son collègue socialiste, Jérôme Guedj.
Plus tôt dans la journée, c’est l’écologiste Sandrine Rousseau qui a vivement réagi. « Mais c’est bien de justifier une violence comme ça ? » a publié la députée parisienne sur ses réseaux sociaux, choquée qu’on laisse entendre que des partisans israéliens auraient pu provoquer. Plus nuancé, le porte-parole national de la France Insoumise, Manuel Bompard, a déclaré que “s’il y a eu des attentats (…) ils sont inacceptables” non sans préciser que des images de provocations racistes de la part de partisans israéliens ont également circulé.