la menace d’élimination terrifie Luis Enrique et le PSG !

Quatre matches joués. Deux défaites cinglantes face à de gros poissons européens (Atlético de Madrid et Arsenal). Un nul décevant face au PSV Eindhoven. La victoire insipide contre Gérone acquise dans les derniers instants grâce à un CSC venu d’ailleurs de Paulo Gazzaniga ne suffit pas à mettre fin à la multitude d’inquiétudes désormais présentes dans l’esprit de tous les joueurs parisiens. Après la moitié du calendrier écoulé, le Paris Saint-Germain pointe désormais en 25ème position, ce qui signifie que si la phase de championnat se terminait aujourd’hui, le club parisien serait alors éliminé. Pour rappel, les huit premières équipes sont automatiquement qualifiées pour les huitièmes de finale, tandis que les clubs classés entre la 9e et la 24e place deviennent barrages et doivent donc passer par la case des huitièmes de finale. Et le calendrier s’annonce tendu pour les troupes de Luis Enrique : déplacement au Bayern Munich, déplacement au Red Bull Salzbourg, réception de Manchester City et déplacement à Stuttgart. Le Top 8 semble un rêve confinant à l’utopie mais les barrages prennent la forme de la dernière chance.

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Interrogé en conférence de presse, Luis Enrique ne trouve pas de solutions pour guérir les maux de son équipe : «Ce qui nous est arrivé lors des trois matches de Ligue des Champions est inexplicable. Les trois matchs que nous avons joués à domicile, je dirais que le meilleur mot pour les définir est inexplicable et injuste. Je ne pense pas que quiconque ait vu ce match puisse dire que le résultat était juste. Mais c’est comme la vie, injuste. Aujourd’hui est un jour de merde, à partir de demain nous commencerons à réfléchir aux choses que nous pouvons améliorer, si nous pouvons nous améliorer, parce que nous le pouvons certainement« . Avec cette nouvelle contre-performance, les Rouge et Bleu courent désormais un immense danger et pour la première fois dans l’histoire du PSG version QSI, il existe un scénario probable où les phases finales de la Ligue des Champions se jouent sans le club de la capitale. Quoi qu’il en soit, avec 4 points pris en 4 matches, ce début de campagne représente aussi le pire début de campagne du club en Ligue des Champions depuis l’arrivée du Qatar.

En dehors du Top 24 et d’un calendrier monstrueux !

En sortant le calculateur, le PSG devra prendre au moins quatre points sur les quatre derniers matches pour espérer rester en vie : «Une élimination ? Sans aucun doute. Je ne peux pas garantir que nous serons qualifiés. Mais je sais que nous essaierons jusqu’au bout. Il y aura quatre finales à jouer. Si la dynamique de la Ligue des champions est comme ça, je ne sais vraiment pas. Cette compétition avait mal commencé, avec un nul anormal pour une équipe du premier pot, et à partir de là nos arguments n’étaient plus suffisants pour remporter le match. Nous aurions dû facilement gagner les trois matchs à domicile. Si la dynamique est telle, il est évident que ce sera très compliqué. Je ne planifie pas beaucoup les choses. La vie peut changer en quelques secondes seulement. Je ne fais jamais de plan pour savoir où finir. Tout peut s’arrêter après les huitièmes en seulement deux matches. Tout peut aussi changer pour le mieux. Voilà la situation. Rien de tragique cependant», a d’abord précisé l’ancien entraîneur de la Roja.

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Tout reste possible bien sûr mais comme la saison dernière, où le Paris Saint-Germain était passé à quelques minutes de l’élimination dans le groupe de la mort (AC Milan, Borussia Dortmund, Newcastle), les pensionnaires du Parc des Princes vont devoir batailler dur pour obtenez un billet qualifiant. Au vu du niveau affiché et des éternels soucis qui ne peuvent être résolus, les rencontres face à Manchester City et au Bayern Munich apparaissent comme des missions impossibles. Pour le capitaine Marquinhos, c’est maintenant que le groupe doit se rassembler : «Nous avons quatre points en quatre matchs, dont trois à domicile. Il va falloir enlever des points difficiles. On est le PSG, s’il faut chercher des points, on y va. Il ne faut pas tout jeter parce que vous avez perdu. Il nous reste encore des matchs à jouer. C’est dans les derniers détails qu’on est pénalisé. Si nous voulons progresser dans cette compétition difficile, nous n’avons pas le droit de nous manquer sur les petits détails.« . Contrairement au match contre le PSV, le PSG n’aura pas le droit à l’erreur contre Stuttgart et le RB Salzbourg.

Présent en zone mixte, le buteur de la soirée, Warren Zaire Emery, était invité à répondre aux questions sur cette crise européenne, qui sévit dans le quotidien du PSG en ce début de saison. A noter que Luis Enrique a perdu 44% de ses matches sur le banc avec le PSG en Ligue des champions (7/16), soit le taux de défaites le plus élevé pour un entraîneur du club parisien dans la compétition sous QSI. Les Rouge et Bleu ont également perdu 5 matches dans la même année civile en Coupe d’Europe pour la première fois de leur histoire : «Le bilan, quand on regarde les points, c’est plutôt négatif, mais quand on regarde les matchs, c’est plutôt positif. Il y a des périodes qui sont comme ça, c’est le football. C’est beaucoup, ça se répète, mais on travaille à l’entraînement. On n’est pas inquiet, on fait tout pour gagner tous nos matches, on donne tout à chaque fois», a préféré tergiverser le jeune milieu français. Côté bonnes nouvelles, le retour de Gonçalo Ramos pourrait apporter un véritable renfort offensif dans les rangs parisiens d’ici décembre et janvier. Le sprint final est déjà enclenché pour le PSG !