Il accuse Scholz d’avoir longtemps banalisé la situation économique et les inquiétudes de la population. Les contre-propositions sont « ennuyeuses et peu ambitieuses et ne contribuent pas à la croissance et à la prospérité ». Le chancelier, dit Lindner, a montré qu’il n’avait pas la force de permettre un nouveau départ.
Scholz a appelé le comité de coalition à suspendre le frein à l’endettement. Lindner souligne qu’il ne pouvait pas accepter cela. Il affirme qu’il violerait son serment d’office s’il s’écartait de la règle relative à la dette prévue dans la Loi fondamentale. La déclaration de Scholz montre également que le Chancelier a délibérément provoqué la rupture de la coalition et n’a montré aucune volonté de maintenir le gouvernement en vie jusqu’aux nouvelles élections de l’année prochaine.
Lindner souligne enfin que son parti est toujours prêt à prendre ses responsabilités, comme il le fait depuis trois ans. Des compromis ont été faits « jusqu’à la limite de ce qui est logique » et ils veulent maintenant s’appliquer pour continuer à travailler dans un nouveau gouvernement fédéral.