CRITIQUE – Le chorégraphe semble s’être retrouvé avec cette pièce où il chorégraphie des chansons de Jeff Buckley. Il a été créé ce mardi soir à la Seine Musicale et devrait connaître une belle carrière.
Chapeau bas à M. Millepied ! C’est léger, c’est dansant, c’est prenant et ça dure 2h45. De quoi parle-t-on ? De Grâcele dernier opus du chorégraphe formé au New York City Ballet et dédié à Jeff Buckley. Un parcours en 23 chansons et deux actes où Millepied conjugue théâtre, vidéo, musique et douze danseurs. Décidément, la danse dégage cette liberté qui a inspiré la gestuelle venue des Etats-Unis. Il s’en dégage également une musicalité d’ambiances et d’atmosphères caractéristiques de Jérôme Robbins, le maître et mentor de Millepied. Certainement, Grâce n’est pas West Side Story. Mais la pièce pourrait trouver sa place à Broadway, aux côtés de compositions de Twyla Tharp par exemple. Sauf qu’il s’épanouit sur la vaste scène de la Seine Musicale, avec une sonorité excellente, bien meilleure que dans les théâtres vintage de la 5e avenue.
Millepied dit qu’il écoute les chansons de Buckley depuis longtemps. Elles suscitent en lui l’envie de chorégraphier. Pour Grâce, il s’est occupé de…
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