L’État réagit. Le ministre délégué à l’Industrie Marc Ferracci a appelé ce mardi Michelin à mettre en place un « plan exemplaire de soutien aux salariés et aux territoires », après l’annonce de la décision du groupe de fermer d’ici 2026 ses deux sites de l’Ouest, à Cholet et Vannes “Marc Ferraci regrette la décision de Michelin et réclame un plan de soutien exemplaire du groupe aux salariés et aux territoires”, a indiqué le cabinet du ministre rattaché à Bercy.
Le ministre “sera vigilant sur la qualité des mesures qui seront mises en œuvre tant sur le reclassement et la reconversion de chaque salarié que sur les actions de recherche de repreneur afin de ne pas impacter l’empreinte industrielle du territoire”, précise-t-on. ajouté à partir de la même Source.
Comme le craignaient les salariés depuis plusieurs semaines, Michelin a annoncé mardi matin sa décision de fermer les 1.254 salariés de ces deux usines de l’Ouest de la France, justifiée selon le groupe par “l’effondrement” des ventes de pneus poids lourds. et les camionnettes et la « détérioration de la compétitivité de l’Europe ».
Dans un entretien à l’AFP, le PDG de Michelin, Florent Menegaux, a promis de ne laisser “personne de côté”. Il a annoncé deux engagements du groupe : « nous prenons soin de tout le monde » et « recréons au moins autant d’emplois que nous en avons perdus dans la région ».
Evoquant les actions menées par le fabricant de pneumatiques de La Roche-sur-Yon ou de Joué-Les-Tours pour recréer des emplois après des suppressions, le ministère a souligné que « Michelin doit donc réussir aussi à Cholet et Vannes et s’est engagé à mettre les moyens dedans.
“Marc Ferracci demande à Michelin d’impliquer tous les acteurs du territoire (élus, préfecture, chambres consulaires, agences de développement économique)”, ajoute le ministère, précisant que “les premières réunions doivent avoir lieu cette semaine”.