RAPPORTAGE – Le prix Goncourt a été décerné à Kamel Daoud pour « Houris » et le prix Renaudot à « Jacaranda » de Gaël Faye. Deux romans sur fond de guerre civile en Algérie et au Rwanda.
Devant le restaurant Drouant, des hommes aux brassards rouges « policiers » envahissent lentement la rue. Curieux. Il n’y en avait pas les années précédentes. Le nom de Kamel Daoud revient sur toutes les lèvres. Faut-il y voir un panneau ? Il faut dire que la présence de l’auteur et de sa maison d’édition Gallimard a été interdite au Salon international du livre d’Alger en raison de ses critiques à l’égard du pouvoir algérien. Mais nous y reviendrons. Pour l’heure, certains pensent que les prises de position politiques de l’écrivain seraient trop audacieuses pour un jury qui n’aime pas les polémiques. Du coup, on s’orienterait vers un choix plus populaire avec Gaël Faye. Pour Renaudot, chacun semble perdu dans ses choix. Un beau mikado littéraire.
Ce lundi 4 novembre, au sein de la prestigieuse institution du 2e quartier de Paris, comme chaque année on y retrouve des journalistes, bien sûr, des poteaux et des caméras, mais aussi des badauds qui attendent leur photo. Quand…
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