Avant PSG-Lens, le club de la capitale adresse une lettre à ses supporters sur les chants homophobes

Avant PSG-Lens, le club de la capitale adresse une lettre à ses supporters sur les chants homophobes
Avant PSG-Lens, le club de la capitale adresse une lettre à ses supporters sur les chants homophobes
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FRANCK FIFE / AFP Avant PSG-Lens, la direction parisienne rappelait, s’il fallait encore le préciser, que les chants racistes et homophobes n’auront jamais leur place au Parc des Princes.

FRANCK FIFE / AFP

Avant PSG-Lens, la direction parisienne rappelait, s’il fallait encore le préciser, que les chants racistes et homophobes n’auront jamais leur place au Parc des Princes.

FOOTBALL – Aucun privilège ne sera accordé. Dans un contexte délicat pour le Paris Saint-Germain autour de chants discriminatoires dans les stades, le club de la capitale a voulu prendre les devants avant la réception ce samedi 2 novembre du RC Lens au Parc des Princes. Dans un courrier envoyé la veille à ses abonnés, la direction du club « tient à rappeler à tous ses supporters que les chants injurieux n’ont pas leur place au sein du Parc des Princes ».

« Le Paris Saint-Germain ne peut accepter ce type de comportement ou de message », ajoute le club, rappelant que « contre l’homophobie, le racisme et toutes les formes de discrimination, nous formons une seule équipe. Un message de prévention devenu plus que nécessaire après la résurgence des chants homophobes en Ligue 1 ces dernières semaines. Plusieurs matches du club de la capitale ont été touchés.

Des faits survenus notamment lors de la réception à Strasbourg le 19 octobre. Des supporters parisiens -principalement dans la tribune d’Auteuil- plus intéressés par le choc à venir contre l’OM avaient scandé des chants homophobes adressés au grand rival marseillais. De quoi provoquer l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris pour « incitation publique à la haine ou à la violence fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ».

Tribune fermée en novembre

Depuis, le gouvernement s’est emparé du sujet en annonçant vouloir sévir contre ce type de comportement dans les stades français. Et le PSG a déjà écopé d’une première sanction pour les troubles provoqués lors de la réception de Strasbourg au Parc. Une fermeture partielle de la tribune d’Auteuil pour un match fermé, à partir du 5 novembre.

Une manière de sévir qui fait également débat au sein de l’équipe, comme en témoigne la récente sortie indignée de l’entraîneur parisien Luis Enrique. Ce dernier a assuré vendredi condamner « tout type de violence physique ou verbale, actes homophobes de tout type », mais estime que son club est le seul à subir ce type de sanctions.

« La tribune est fermée tous les quatre matins, alors que dans d’autres équipes on entend toutes sortes de choses et je ne vois aucune sanction », lâche-t-il, agacé par ce double standard. Une sortie polémique, qui a eu le don d’agacer certains observateurs et connaisseurs du football français, à commencer par Pascal Dupraz. Sur RMC Sport, il a affirmé ce samedi que l’entraîneur espagnol ne s’intéresse finalement qu’aux sanctions. “ Que l’entraîneur du PSG, le plus grand club de , puisse traiter ce genre de comportement inacceptable dans un stade sous le genou n’est pas normal ! ».

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