Harris peine à convaincre les électeurs noirs et latinos

Harris peine à convaincre les électeurs noirs et latinos
Harris peine à convaincre les électeurs noirs et latinos

Une enquête sur New York Times donne à la vice-présidente moins de 60% des intentions de vote dans la communauté hispanique, alors qu’elle doit encore faire ses preuves auprès de l’électorat afro-américain.

A trois semaines de l’élection présidentielle du 5 novembre, les scrutins sont encore serrés, mais plusieurs sondages révèlent les difficultés de Kamala Harris à convaincre les électeurs noirs et latino-américains.

Un sondage New York Times/Siena College publié dimanche lui donnait moins de 60 % des intentions de vote dans la communauté hispanique – une population en forte croissance aux Etats-Unis –, ce qui représenterait le niveau le plus bas pour un candidat démocrate depuis 20 ans.

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La vice-présidente n’est créditée que de 19 points d’avance sur son adversaire républicain au sein de cet électorat stratégique dans plusieurs États charnières, notamment dans le Sud-Ouest, comme l’Arizona ou le Nevada, soit sept de moins que Joe Biden en 2020 et 20 de moins qu’Hillary. Clinton en 2016.

Trump « provoque la peur »

Dimanche, elle a choisi la Caroline du Nord (sud-est), région à forte population noire américaine dans cet Etat remporté pour la dernière fois en 2008 par un démocrate et qui vient d’être dévasté par l’ouragan Hélène.

Lors d’un meeting à Greenville, elle s’en est prise à son rival en affirmant qu’il était intéressé”il s’agit davantage d’effrayer les gens, de provoquer la peur, d’attiser les problèmes plutôt que d’aider à les résoudre, ce que font les vrais dirigeants.».

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Une « armée de migrants clandestins »

De son côté, Donald Trump était en Arizona et a une nouvelle fois utilisé une rhétorique anti-migrants, accusant le gouvernement Biden/Harris d’avoir «importé une armée de migrants illégaux» Vénus «donjons à travers le monde».

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Il a promis que s’il était élu, il embaucherait 10 000 gardes-frontières supplémentaires et augmenterait leurs salaires de 10 %. Et poussant d’un cran sa rhétorique incendiaire, la tribune populiste a affirmé sur Fox News que «la garde nationale», ou encore «militaire“, devrait être appelé contre “l’ennemi de l’intérieur» aux Etats-Unis, contre «des gens très méchants (…) des fous, des psychopathes d’extrême gauche».

Après ces duels à distance, Kamala Harris et Donald Trump seront tous deux lundi en Pennsylvanie (nord-est), considérée comme cruciale pour ouvrir la voie à la Maison Blanche.

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