Il s’agit d’une étude publiée dans la revue scientifique La Lancette d’où ce constat alarmant : près des trois quarts des adultes et plus d’un tiers des enfants sont désormais en surpoids ou obèses aux États-Unis. Les taux d’obésité ont doublé depuis 1990 chez les adultes américains, et dans un peu plus de 20 ans, près de 260 millions de personnes en Amérique devraient être en surpoids ou obèses (sur une population actuelle de 330 millions).
La Lancette n’hésite pas à parler “Épidémie” de l’obésité et met en avant toutes les complications de santé liées à un IMC (indice de masse corporelle) élevé : diabète, cancer, problèmes cardiaques et respiratoires et troubles de santé mentale. Sans oublier les coûts considérables. La dernière estimation disponible remonte à 2016 pour les États-Unis : les coûts de santé liés à l’obésité sont estimés entre 261 et 481 milliards de dollars.
**>> Wegovy, Mounjaro… Les médicaments anti-obésité « changent la vie » des patients et aiguisent l’appétit de l’industrie pharmaceutique
**Selon l’étude, les États du Sud sont et resteront les plus touchés : Oklahoma, Alabama, Arkansas, Mississippi, Virginie occidentale, Kentucky et Texas. Dans ce dernier État, plus de la moitié des adolescents âgés de 15 à 24 ans sont en surpoids ou en surpoids. Dans le Mississippi, c’est 80 % de femmes adultes.
Pour lutter contre l’obésité, une seule solution : la prévention
Cela va jusqu’au bout des repas scolaires plus sainsavec plus de fruits et légumes et en luttant contre les boissons sucrées, principales causes de l’obésité. Des villes comme Philadelphie, Seattle ou Oakland ont imposé des taxes sur ces boissons et nous constatons une baisse de la consommation calorique. La prochaine administration Trump devrait aller dans cette direction. Lors de son premier mandat, il a par exemple réintroduit le lait chocolaté dans les repas scolaires des enfants.
Autre piste d’action : des quartiers plus adaptés à la marche qu’à la voiture.
>> Le surpoids et l’obésité ont augmenté en France ces vingt dernières années, prévient Santé Publique France