Un moment très attendu de la campagne présidentielle américaine mardi 1er octobre au soir : le débat entre les candidats à la vice-présidence, Tim Walz côté démocrate, et JD Vance côté républicain. Il n’est cependant pas certain que cette confrontation fasse une grande différence lors des élections de novembre 2024.
C’est la tradition dans les débats entre colistiers, dit notre correspondant à Washington, Guillaume Naudinils ne s’attaquent pas vraiment. En revanche, lorsqu’il s’agit de s’en prendre au candidat présidentiel du camp adverse, cela devient vite virulent et très limité. Comme quand J.D. Vance attaque Kamala Harris sur la sécurisation de la frontière sud : « J’ai une mère qui a lutté contre sa dépendance aux opioïdes et s’en est sevrée. Je ne veux pas que les personnes aux prises avec une dépendance soient privées de leur seconde chance parce que Kamala Harris a laissé entrer le fentanyl dans nos communautés à des niveaux record. Nous devons arrêter le saignement ».
Les deux protagonistes se montrent finalement courtois l’un envers l’autre et s’accordent même sur quelques constats. Mais pas sur le résultat des élections de 2020. Lorsque Tim Walz lui demande s’il admet que Donald Trump a perdu, JD Vance évite de répondre. La fracture est toujours là. Et cela se reflète dans les résultats du sondage post-débat : de toute évidence, c’est un match nul.
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