ce photographe a réalisé le premier calendrier officiel de l’Église catholique

ce photographe a réalisé le premier calendrier officiel de l’Église catholique
ce photographe a réalisé le premier calendrier officiel de l’Église catholique

En seulement trois semaines, Clarisse de Lauriston a réalisé douze photos illustratives pour le calendrier officiel de l’Église. Un défi pour ce Parisien d’origine installé à Aix-les-Bains depuis quatre ans.

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“C’était un défi car je suis d’origine catholique, mais je ne vais pas à la messe tous les dimanches”confie Clarisse de Lauriston, photographe installée à Aix-les-Bains (Savoie) depuis quatre ans. Le quadragénaire, ensoleillé et décontracté, a signé les douze photos du premier calendrier officiel de l’Église catholique en France. Un projet qui n’est pas anodin, car le calendrier est parvenu entre les mains du pape François.

C’est suite à un appel d’offres que cette collaboration est née. « Je travaille avec beaucoup de pudeur, de douceur et de bienveillance. Et je pense que c’est ce qui leur a plu, car ils m’ont chargé de mettre en valeur l’Église dans ce calendrier. »ajoute Clarisse de Lauriston.




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En seulement trois semaines, Clarisse de Lauriston a réalisé douze photos illustratives pour le calendrier officiel de l’Église.


©FTV

Un défi de taille, en un temps record. Le photographe avait trois semaines pour réaliser les douze photos. C’est pourquoi ils ont tous été capturés dans la région. « Nous avons dû rencontrer beaucoup de monde et prendre des milliers de photos »précise-t-elle. Chacune des photographies sélectionnées « véhicule un message que l’Église donne, comme : la lumière, la charité, la bienveillance ou encore la générosité ».

“Cette photo est la préférée de tout le monde”s’enthousiasme Clarisse de Lauriston, les yeux rivés sur la photo de la Madone, située au sommet du petit clocher du Portalet, dans le massif du Mont-Blanc. Ceci illustre le mois de janvier dans le calendrier. “C’était mon caprice, j’ai contacté un guide dans la vallée de Chamonix et j’ai dû enfiler un baudrier, des cordes et me mettre un peu en danger”détaille la Parisienne originale. Une prise de risque qui en valait la peine compte tenu de la profondeur et de la force que dégage la photographie.


La photographe Clarisse de Lauriston, basée à Aix-les-Bains (Savoie), a signé le premier calendrier officiel de l’Église catholique en France.

© Clarisse de Lauriston

Parmi les autres lieux à retrouver au calendrier : la cathédrale de Chambéry, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Conflans ou encore le parc du monastère de la Grande Chartreuse.

Mettez en valeur les personnes dans l’ombre

« Je travaille pour l’Église comme je peux travailler pour des chantiers de construction ; en haute montagne ou en famille. Mais ce que Clarisse de Lauriston aime particulièrement dans la photographie, c’est raconter de belles histoires et surtout “mettre en valeur tous les gens dans l’ombre”indispensable dans l’organisation d’événements ou la construction de bâtiments. « Pour construire des ponts pour que les skieurs puissent rejoindre une station, il y a des gens qui travaillent dans le froid. Ce sont ces personnes qu’on ne voit pas que je souhaite mettre en avant. »

Clarisse de Lauriston, photographe du premier calendrier officiel de l'Église catholique en France.

Clarisse de Lauriston, photographe du premier calendrier officiel de l’Église catholique en France.

© Edouard Nonmoira / France Télévisions

« J’ai découvert la haute montagne, et c’est presque devenu une drogue. » C’est ainsi qu’en 2021 Clarisse de Lauriston quitte la capitale pour s’installer à Aix-les-Bains : “Je me suis dit que c’était le moment, à 40 ans, de changer de vie avec ma petite fille qui avait alors 10 ans.” Son choix s’est porté sur la Riviera des Alpes pour son cadre paisible, mais surtout parce qu’elle souhaitait « être au plus près de mes montagnes bien-aimées, et pouvoir y aller quand je veux »confie-t-elle.

Cependant, quitter Paris signifiait perdre nombre de ses clients. « Quand je suis arrivé ici, je me suis dit : au pire, si ça ne marche pas, je rentre à Paris. Au final, les gens étaient tellement sympathiques que ça a décollé tout seul. » Avant de conclure : “Quand on est vraiment passionné, ça marche toujours.”

 
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