Jean-Marie Le Pen, décédé ce mardi à l’âge de 96 ans, sera inhumé ce samedi 11 janvier à Saint-Joseph à La Trinité-sur-Mer (Morbihan). La préfecture a interdit par avance les manifestations.
Les obsèques de Jean-Marie Le Pen, décédé mardi à l’âge de 96 ans, auront lieu ce samedi à 14h30 dans sa ville natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), dans la plus stricte intimité familiale, avec un dispositif de mesures de sécurité pour « prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public ».
Vendredi, le préfet du Morbihan Pascal Bolot a pris un arrêté interdisant les manifestations dans la commune, étant donné que « la personnalité politique du défunt » était « susceptible d’attirer, en marge de la cérémonie religieuse et de l’inhumation, une foule nombreuse composée de à la fois sympathisants mais aussi éventuellement opposants.
Des risques de « confrontations »
La préfecture justifie également son arrêté par « les risques de troubles et de contre-manifestations susceptibles de provoquer des affrontements entre mouvements antagonistes aux idéologies diamétralement opposées et incitant régulièrement à la violence ».
Selon la préfecture du Morbihan, « un dispositif de sécurité sera mis en place pour garantir que les obsèques se déroulent dignement et prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public ».
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Une centaine de forces de l’ordre, dont un escadron de gendarmes mobiles, seront présentes pour éviter tout débordement, selon une source proche du dossier.
Tribune provocateur, obsédé par l’immigration et les Juifs, Jean-Marie Le Pen a été condamné pour plusieurs de ses déclarations sur la Seconde Guerre mondiale, et pour des insultes homophobes.
Après l’annonce de son décès, plusieurs rassemblements festifs ont eu lieu à travers le pays. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé ces scènes de liesse “honteuses”, tandis que Mathilde Panot, patronne des députés LFI, s’est dite “pas choquée”.
