Jusqu’au samedi 14 décembre, de 14h à 19h tous les jours, Anne Arbus, peintre, lisseuse et poète, expose ses œuvres récentes, dont la superbe série « Balade de nuit », dans son atelier, au 64 route de Béduer à Faycelles.
En plus de cette série, on découvre des encres enrichies en ocre sur des toiles de lin de différents formats, des peintures sur papyrus, ainsi qu’un livre-objet d’une douzaine de pages et 4 m de long, où des volutes d’un bleu royal que Van Gogh ne renierait pas , s’étire et s’enroule au fil des pages, au gré des pensées de l’auteur : « Lors de mes promenades, tous mes sens sont en éveil », dit-elle. Ce livre en est le reflet, comme une suite de rêves secrets qui s’entrelacent au réveil. C’est mon premier livre et je rêve de le voir publié un jour.
Dès l’entrée cependant, ce sont ses petits formats qui attirent le regard. Cette série, intitulée « Night Walk », propose des tableaux tissés, où le bleu règne toujours en maître. On y voit cependant des reflets de couleurs variées, qui déclenchent l’émotion. Abstrait peut-être, mais où l’imagination nous permet de nous évader vers des destinations inconnues. On pourrait presque imaginer une crique, ou une baie maritime, éclairée uniquement par les lumières de la ville.
« J’aurais très bien pu titrer mon exposition « Ballade de nuit » avec deux l, mais j’ai préféré n’en laisser qu’un, poursuit Anne Arbus. A chacun de voir de quoi il s’agit, de trouver peut-être l’aile manquante qui déclenchera l’émotion. Dans mes promenades, je me nourris de tous les détails, je suis comme une araignée au bord de la rivière. un environnement dans lequel « je ne suis qu’un invité dans la nature, et c’est vraiment important pour moi de le dire ».
Au fond de l’atelier, elle expose une série de peintures sur papyrus : Céleste solitude, où là encore, les couleurs s’en donnent à cœur joie.
Tout est à découvrir dans l’atelier d’Anne Arbus, des grands formats aux petits dessins originaux, avec une gamme de prix pour tous les budgets, dont elle revendique : « Je veux que mes tableaux soient accessibles, pour que ceux qui les veulent puissent se les offrir. .»
