Paolo Roversi au Palais Galliera, une rétrospective digne du photographe hors pair ? – .

Paolo Roversi au Palais Galliera, une rétrospective digne du photographe hors pair ? – .
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« Paolo Roversi » au Palais Galliera

Du 16 mars au 14 juillet, le catalogue « Paolo Rioversi » a été édité par Sylvie Lécailler et Paolo Roversi, préfacé par Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera

L’exposition Paolo Roversi au Palais Galliera dévoile 50 ans de photographies, et révèle comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer une œuvre unique. Il s’agit de la première monographie consacrée au photographe à Paris.

D’origine italienne, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973. Depuis, il travaille pour des magazines prestigieux (Vogue italien et français, Egoïste, Luncheon, etc.). Son parcours est marqué par ses collaborations avec les plus grands créateurs de mode, notamment Yohji Yamamoto, Romeo Gigli, Rei Kawakubo pour Comme des Garçons. Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio, de l’appareil photo grand format et du Polaroid, définit la manière de travailler et l’esthétique du photographe qui réussit son adaptation au numérique. Sa signature est immédiatement reconnaissable : tons doux et sépia du noir et blanc à la lumière du jour, densité et profondeur des couleurs à la lumière de la lampe torche.

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Guenièvre van Seenus, Yohji Yamamoto S/S 2005, Paris, 2004. Impression pigmentaire sur papier baryté.
– © Paolo Roversi

L’avis des critiques :

  • Sally Bonn a été touchée par cette exposition qu’elle qualifie d’étonnante : « on s’attend à voir des images de mode, et de fait, on découvre un travail intense, riche en expérimentation, avec un travail sur la lumière et la captation du temps ». Cette exposition permet de comprendre ce que montre le travail du photographe : “il ‘fait’ de la photographie dans le sens où il écrit et dessine avec la lumière et accorde une grande importance aux corps, aux contours et aux lignes”. La maîtrise du travail de l’artiste lui a donné l’impression « que le vêtement photographié a disparu au profit d’un travail sur la matérialité de l’image ».
  • Yasmine Youzi salue le travail de celui qu’elle juge être “l’un des plus grands photographes de mode” : “il prouve son style, c’est le lieu de l’innovation en photographie, ça pousse à inventer quelque chose de nouveau, et c’est ce qu’il fait à chaque fois.” Elle souligne ce que Paolo Roversi représente avant tout pour elle : « C’est un immense portraitiste du vêtement, dit-il composé à partir du vêtement, comme une partition, tout est fait de manière à restituer le relief et la matière, c’est fabuleux ».
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Luca Biggs, Alexander McQueen A/W 2021-2022, Paris, 2021. Imprimé fusain
– © Paolo Roversi

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« Andrès Serrano : portraits d’Amérique » au Musée Maillol

Du 27 avril au 20 octobre, le catalogue de l’exposition est disponible aux Editions Paris Musée

Comprendre l’Amérique aujourd’hui ?
Le musée Maillol et l’agence Tempora présentent une exposition de photographies de l’artiste Andres Serrano pour mieux comprendre une Amérique engagée dans une bataille électorale cruciale pour son avenir.

Plus qu’un photographe, Andres Serrano peut être considéré comme un “artiste avec un appareil photo” comme il se définit. A travers ses photographies soigneusement mises en scène, il révèle une réalité souvent inquiétante de l’Amérique. La religion, la mort, le sexe, la politique, la pauvreté et la violence imprègnent l’œuvre de l’artiste américain. Autant de facettes d’une Amérique à la fois monumentale dans son triomphalisme et fragile dans ses contradictions.

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« Flag Face » vers 1890 Drapeau américain (infâme), 2019
– © Andres Serrano, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

L’avis des critiques :

  • Sally Bonn est resté amer : “Les œuvres de Serrano ont un goût très étrange, et il me semble ici que son ambition n’était pas de renverser l’ordre dominant, mais simplement de le regarder.” Elle était perturbée par le format des œuvres : « les images sont très frontales, en très grand format, tous les objets et portraits sont à la même distance ce qui met tout dans un rapport d’égalité et je trouve cela très problématique ». Elle développe : “cela pose un problème d’esthétisation des images, on ne sait plus quel serait leur rôle”.
  • Yasmine Youzi était plutôt convaincu par cette plongée en Amérique “disloqué” : “la scénographie va avec le sujet, le voyage est très cohérent et Serrano est fantastique quand il parle de l’Amérique”. Elle ajoute cependant une nuance : “ça tourne mal quand il fait de l’art sacré, on tombe dans quelque chose de kitsch, voire de raté.” Néanmoins, selon elle, il réussit à dresser un portrait de l’Amérique. « dans toute sa diversité » : « on voit le pays de tous les possibles, mais il photographie aussi ceux qui restent et en fait des princes célestes avec des portraits d’une grande beauté ».
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Sperme et sang III (fluides corporels), 1990, impression d’exposition
– © Andres Serrano, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

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Extraits sonores :

  • Archives de Paolo Roversi en 1988
  • Archives d’Andres Serrano en 2016
 
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