la statue d’un médecin très apprécié avait disparu depuis 1940, elle retrouvera sa place

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Médecin, maire, conseiller général… Le docteur Bertrand (1841-1909) fut une grande figure de Neauphle-le-Château (Yvelines) au XIXe siècle.^e siècle. A tel point que son enveloppes était érigée à l’époque devant la mairie.

Mais en 1940, les Allemands, qui occupaient le village, firent faire fondre le bronze sculpture pour fabriquer des munitions. Ce qui restait du monument, son imposant piédestal, fut déplacé sur la place dite « Bertrand », rue du Vivier.

Monument aux morts, enterrement ?

Comme le temps a passé, aujourd’hui les Neauphléens ne savent plus vraiment ce que représente cet élément en pierre. Monument aux morts pour les uns, tombeaux pour les autres…

C’est pourquoi l’Office de Tourisme de Neauphle-le-Château a eu l’idée de passer commande à un sculpteur pour refaire un buste du Docteur Bertrand. Une manière de le faire connaître à nouveau et d’honorer la mémoire de celui qui a laissé son nom à une rue et une place de la commune.

Une sculpture qui sera différente

Le projet a été présentée aux habitants lors d’une exposition de peintures et de sculptures, organisée dans l’ancien hôtel de ville, ouverte à l’occasion des Journées du Patrimoine.

Parmi les artistes présents, Denis Hétier. C’est à lui que l’office de tourisme a passé commande pour réaliser le buste du docteur Bertrand. Une esquisse de son œuvre, en argile, a été présentée aux visiteurs. En 2010, le sculpteur est chargé de réaliser un buste en bronze du général de Gaulle pour la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

« Ce qui nous intéressait, avec Denis, c’était de réaliser une sculpture différente de celle qui existait avant la Seconde Guerre mondiale. »

Un Docteur Bertrand beaucoup plus jeune

«Sur le cartes postales ancienneson voit le buste tel qu’il était à l’époque. Le docteur Bertrand est représenté comme un adulte, imposant avec une barbe fournie, décrit Françoise Cargemel. Là, l’idée est de le représenter jeune, car on a trouvé dans le livre de Marc Leroy, l’historien de la commune, un tableau de lui lorsqu’il avait 19 ans. »

« Ce qui ressort de ce portrait que j’ai longuement contemplé, c’est à la fois une fragilité et une force ainsi qu’une élégance intérieure d’une grande beauté. »

Appel au financement participatif

Le coût de ce projet est 8 000€. « Le syndicat participera et je frapperai à différentes portes : les banques, mais aussi la Direction régionale des affaires culturelles, des Monuments historiques… Un financement participatif sera également lancé pour permettre la création de cette œuvre », explique Françoise Cargemel.

L’installation de la nouvelle sculpture sur le piédestal est annoncée pour plus tard cette année 2025.

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