l’exposition André Masson au Centre Pompidou-Metz

l’exposition André Masson au Centre Pompidou-Metz
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Le Centre Pompidou-Metz rend hommage au « rebelle surréaliste » André Masson à travers une vaste rétrospective.

On connaît généralement ses grandes compositions surréalistes, parfois à la limite de l’abstraction, représentant des scènes de massacre, des chevaux éviscérés et des corps se dévorant dans des couleurs flamboyantes. Avec 100 peintures, dessins et documents, l’exposition « Il n’y a pas de monde achevé » offre une vision à la fois large et précise de l’œuvre d’André Masson, des lendemains du cubisme dont il brise la grille à travers les sinusoïdes du dessin inconscient et automatique, jusqu’à son séjour en Amérique, pendant la Seconde Guerre mondiale, aux frontières de l’expressionnisme abstrait, puis à son retour dans le sud de la France.

Le reste après cette annonce

Masson entretient avec André Breton, chef du mouvement surréaliste, des relations à la fois étroites et tumultueuses. Il se définit lui-même comme « le rebelle du surréalisme ». Les œuvres de ces années, comme « Les Joueurs de cartes » (1923), évoquent la vie de l’atelier de la rue Blomet et dialoguent avec une série de forêts oniriques et de dessins érotiques inédits, conservés auparavant dans la collection de Simone Collinet, l’artiste de Breton. première femme. André Masson et Jacques Lacan se lient d’amitié. Plusieurs tableaux ont également appartenu au psychanalyste, à qui une autre exposition est consacrée à l’étage inférieur.

Le parcours se déroule le long d’une « ligne errante », selon les mots de Gertrude Stein, chronologiquement et thématiquement. La reconstitution de la bibliothèque de Masson (Goethe, Kleist, Nietzsche, etc.), remplie de sculptures d’Afrique et d’Océanie, de portraits d’artistes de sa main et d’un ensemble de petites sculptures pleines de malice, laisse place à de premières expérimentations de dessin automatique, de sable peintures et collages. Comme ce guépard aux lèvres rouges, entouré de quatre plumes et de quelques touches de couleurs figurant de la végétation, comme si Masson avait eu besoin d’y essuyer son pinceau.

Il devient une figure de Jackson Pollock ou d’Arshile Gork

Les scènes de massacre et de corrida se succèdent, inspirées par sa grave blessure lors de la Première Guerre mondiale et son engagement en Espagne. Les paysages peuplés de mantes religieuses humanoïdes font face à des réinterprétations de la mythologie (Gradiva, Minotaure).

Son séjour en Martinique, en route vers les États-Unis alors qu’il fuyait le nazisme, l’a marqué durablement – ​​une installation de fleurs de cire d’Allora & Calzadilla fait résonner aujourd’hui ce voyage. Durant les cinq années de guerre passées dans le Connecticut, il devient une figure de Jackson Pollock et d’Arshile Gorky, dont il observe également avec intérêt les recherches. Masson dit qu’en Amérique il a découvert le noir. Il pare cette couleur de bleus, de rouges et de verts oniriques. Ses quarante dernières années, considérées comme moins importantes, ne sont évoquées que par quelques œuvres.

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« André Masson, il n’y a pas de monde achevé », au Centre Pompidou-Metz jusqu’au 2 septembre

© DR ​

 
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