Un quart des automobilistes sont testés positifs à Paris, mais la capitale reste le département où ils sont le moins testés en France. Nous ne comptons que quatre alcootests pour 1 000 habitantsselon les chiffres de la sécurité routière. En comparaison avec d’autres départements, le constat saute aux yeux.
On souffle jusqu’à cent fois plus dans le ballon en Lozère ou dans le Cantal par exemple. Ce sont des départements beaucoup moins peuplés, donc la police a moins de moyens à déployer pour arriver à ces statistiques, mais ce n’est pas la seule explication.
Une autre réside dans un phénomène national, particulièrement vrai à Paris, selon Maître Rémi Josseaume, avocat spécialiste du code de la route. « En l’espace de 20 ans, Les contrôles préventifs ont quasiment disparu à Paris. On pensait que la verbalisation vidéo permettrait de sensibiliser les automobilistes, sauf que la réalité est toute autre. La verbalisation sans interpellation ne permet pas de contrôler les personnes alcooliques ou ayant consommé des drogues. Les gens le savent parce qu’il y a une prise de risque et cette prise de risque se matérialise par une forte propension des personnes à être contrôlées sous l’effet de l’alcool ou de la drogue », explique l’avocat.
La préfecture de police de Paris veille à ce que des contrôles plus ciblésce qui expliquerait le nombre de tests positifs, sans apporter plus de précisions.
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