Le 16 décembre dernier, GRDF sud-est a souligné le dynamisme de département de l’Ain en matière de gaz vert. Cette journée particulière a été l’occasion de découvrir les efforts conjoints d’agriculteurs, d’un torréfacteur et d’un élu local, tous engagés dans transition énergétique.
Dans l’Ain, la filière locale du biogaz se structure
Premier arrêt à Viriat, chez Bastien Mercier, agriculteur et partenaire du SAS Jugnon Biogazlancée il y a quatre ans et qui regroupe six exploitations agricoles. LE biométhane le produit est injecté dans le réseau de distribution de gaz de l’agglomération de Bourg-en-Bresse exploité par GRDF.
Sébastien Bertillot, site manager, explains: “Notre unité de méthanisation produit de l’énergie renouvelable à partir de déchets agricoles, ce qui contribue à réduire notre dépendance aux énergies fossiles et à limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Donc, 14 millions de kilowattheures de gaz renouvelable sont produits par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 2 300 nouveaux logements chauffés au gaz. Même si l’investissement initial était important, le projet est rentable à long terme.
« La vente de biométhane permet de générer des revenus stables et de soutenir l’activité agricole locale, develops Sébastien Bertillot. Pour nous, cela représente 40 % du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la création d’un filière locale de biogaz génère des emplois. Ainsi, deux postes ont été créés au sein de Jugnon Biogaz.
Le gaz vert, moteur de l’économie locale dans l’Ain
Deuxième arrêt à Châtillon-sur-Chalaronne. Sous l’impulsion de son maire, Patrick Mathias, la commune a choisi d’utiliser le gaz vert pour chauffez vos bâtiments publics : mairie, écoles et gymnase.
« En consommant du gaz vert produit localement, nous faisons d’une pierre deux coups : nous réduisons notre facture énergétique, nous préservons l’environnement et nous soutenons l’agriculture locale. C’est un investissement dans l’avenir de notre municipalité »,témoigne Patrick Mathias.
L’élu souligne que sa commune n’est pas la seule à avoir fait un tel choix. “Nous sommes l’une des 80 communes d’Aindin sur les 392 à avoir fait ce choix.” Il existe 550 bâtiments tertiaires publics chauffés au biogaz.
In Châtillon-sur-Chalaronne, a more sustainable café thanks to biogas
Finalement, c’est David Gobert, torréfacteur dans son établissement Les Cafés Dagobert, qui a témoigné. Également installé à Châtillon-sur-Chalaronneelle utilise du gaz vert pour alimenter ses fours. Une décision logique pour l’entrepreneur qui a déjà choisi du café 100% biologique et 100% équitable sous le label Fair For Life. Cette entreprise met ainsi en avant une démarche de production durable et locale.
“Passer au gaz vert n’a pas été une décision facile. Mais nous sommes convaincus que cet investissement est essentiel pour l’avenir. estime David Gobert.Le torréfacteur constate un engouement pour ce choix. « Les retours sont très positifs : nos clients apprécient notre démarche et nous sommes fiers de contribuer à un avenir plus durable ».
Ces témoignages illustrent l’impact environnemental et économique d’une filière locale de biogaz. « Il y a huit sites de méthanisation dans l’Ain qui produisent actuellement 10 % de gaz vert, nous prévoyons de multiplier ce nombre par cinq d’ici 2030 » conclut, confiant, Guilhem Armanetdirecteur de GRDF sud-est.