Par
Thibaut Calatayud
Publié le
20 décembre 2024 à 6h02
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Ce jeudi 19 décembre 2024, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a dévoilé ses dernières données concernant le recensement de la population. L’occasion de constater la dynamique démographique des Pyrénées-Orientales et de ses 226 communes.
Bientôt 500 000 habitants
Au 1est Janvier 2022, date du dernier recensement de l’Insee, le département compte près de 500 000 habitants. L’Institut national de la statistique en dénombre précisément 492 964. Lors du précédent recensement (données 2021), le nombre d’habitants était de 487 307. Il y a donc une légère augmentation.
Cette tendance s’est confirmée au cours des six dernières années. En effet, lorsque l’on s’intéresse à l’évolution entre 1est Janvier 2016 et 1est Janvier 2022, on voit que les Pyrénées-Orientales ont gagné, en moyenne par an, + 0,6% d’habitants sur cette période.
En revanche, l’évolution a été moins marquée ces dernières années. Entre 2011 et 2016, le département a gagné, en moyenne par an, + 0,9 % d’habitants.
Certaines villes gagnent des habitants
Du côté des municipales, les dynamiques peuvent toutefois être diamétralement opposées. Certaines villes gagnent de plus en plus d’habitantsd’autres voient leur population diminuer, année après année. Sans surprise, c’est l’agglomération de Perpignan et la plaine du Roussillon qui attirent le plus d’habitants.
La palme de la croissance démographique du département revient à nouveau à la ville de Piaest passée de 8.888 à 11.174 habitants en seulement six ans, soit une augmentation annuelle moyenne de + 3,89 %. Latour-Bas-Elne et Corneilla-del-Vercol sont également supérieurs à +3% annuels.
Aussi, Claira, Pollestres, Canohès, Trouillas, Pézilla-la-Rivière et Saint-Cyprien une croissance démographique annuelle record de plus de 2 %. Ce dernier est même devenu officiellement le 3e ville la plus peuplée des Pyrénées-Orientales. La station balnéaire détrône Saint-Estève du podium (lire le classement ici).
Voici les vingt communes des Pyrénées-Orientales (plus de 2 000 habitants) qui ont gagné le plus d’habitants sur la période 2016-2022 :
- Pia : 11 174 habitants (+ 3,89% en moyenne par an)
- Latour-Bas-Elne: 3,224 inhabitants (+ 3.56%)
- Corneilla-del-Vercol : 2 679 habitants (+ 3,09%)
- Claira: 4,801 inhabitants (+ 2.65%)
- Pollestres : 5 489 habitants (+ 2,21 %)
- Canohès : 6 575 habitants (+2,06%)
- Trouillas: 2,291 inhabitants (+ 2.05%)
- Pézilla-la-Rivière: 4,048 inhabitants (+ 2.04%)
- Saint-Cyprien: 11,995 inhabitants (+ 2.03%)
- Villeneuve-de-la-Raho: 4,416 inhabitants (+ 1.94%)
- Maureillas-las-Illas : 2 859 habitants (+1,86%)
- Llupia : 2 169 habitants (+ 1,76 %)
- Salses-le-Château : 3 888 habitants (+ 1,75%)
- Saleilles: 5,724 inhabitants (+ 1.65%)
- Toulouges : 7 375 habitants (+1,53%)
- Bages : 4 519 habitants (+1,52%)
- Baixas : 2 784 habitants (+ 1,50 %)
- Ponteilla : 3 012 habitants (+1,42%)
- Pays : 8 215 habitants (+1,41%)
- Théza : 2 181 habitants (+ 1,36%)
De son côté, Perpignan gagne des habitants entre 2021 et 2022mais l’évolution de la population reste légèrement négative entre 2016 et 2022 (-0,12%) pour la préfecture du département. Du côté de Canet-en-Roussillon, deuxième commune la plus peuplée avec 13.005 habitants, l’évolution entre 2016 et 2022 reste positive (+1,25%).
Dans les villages peuplés de 1 000 à 2 000 âmes, on voit aussi de grands développements. Parmi eux, on peut citer Raisin (1 079 hab., + 5,99 %), Ortaffa (1 889 hab., + 4,80 %), Peyrestortes (1 808 hab., + 4,55 %), Blurille (1 586 hab., + 2,62 %), Villelongue-dels-Monts (1 917 habitants, + 2,37%) ou Saint-Féliu-d’Amont (1 262 hab., + 2,36 %).
D’autres voient leur population décliner
A l’inverse, de nombreux villages et certaines villes du département voient leur population diminuer. Le secteur de Vallespir est particulièrement préoccupé. Reine (-1,66% annuel) et Saint-Laurent-de-Cerdans (-1,62%) sont les communes qui perdent le plus d’habitants. Non loin de là, la sous-préfecture Céret est également négatif (-0,44%). Comme le Boulou (-0,71 %).
Du côté du littoral, le Côte Vermeille connaît également une érosion de sa population, avec Cerbère en tête (-1,58%), mais aussi Port-Vendres (-0,86 %) et Banyuls-sur-Mer (-0,65%). Enfin, les montagnes catalanes ne sont pas épargnées, avec Font-Romeu-Odeillo-Via en tête (-1,53%), ainsi que Bourg-Madame (-0,37 %).
Voici les 18 communes des Pyrénées-Orientales (plus de 1 000 habitants) qui ont perdu le plus d’habitants sur la période 2016-2022 :
- Reynès : 1 234 habitants (-1,66% en moyenne par an)
- Saint-Laurent-de-Cerdans : 1 020 habitants (-1,62%)
- Cerbère: 1,213 inhabitants (-1.58%)
- Font-Romeu-Odeillo-Via : 1 770 habitants (-1,53%)
- Montescot : 1 595 habitants (-1,48%)
- Villemolaque : 1 289 habitants (-0,94%)
- Port-Vendres: 3,976 inhabitants (-0.86%)
- Le Boulou: 5,396 inhabitants (-0.71%)
- Saint-Paul-de-Fenouillet: 1,740 inhabitants (-0.69%)
- Banyuls-sur-Mer: 4,583 inhabitants (-0.65%)
- Saint-Laurent-de-la-Salanque: 9,941 inhabitants (-0.60%)
- Prats-de-Mollo-la-Preste : 1 114 habitants (-0,60%)
- Céret: 7,544 inhabitants (-0.44%)
- Bourg-Madame : 1 194 habitants (-0,37%)
- Ria-Sirach : 1 294 habitants (-0,33 %)
- Saint-Estève: 11,673 inhabitants (-0.24%)
- Perpignan: 120,996 inhabitants (-0.12%)
- Torreilles : 3 793 habitants (-0,11%)
Retrouvez tous les chiffres du dernier recensement sur le site de l’Insee, en cliquant ici.
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