Près d’une semaine après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l’île de Mayotte le 14 décembre, l’état de «calamité naturelle exceptionnelle » a été déclaré. Un appareil spécialement conçu pour les territoires d’outre-mer.
Contrôle des prix des produits de première nécessité
Ce jeudi matin, le gouvernement a publié au Journal officiel un décret qui doit permettre un contrôle des prix pour éviter toute envolée des produits de première nécessité comme l’eau, les denrées alimentaires, les produits d’hygiène, les matériaux de construction ou les engrais. D’autres produits peuvent être concernés et seront précisés par le préfet de Mayotte en - utile. L’ensemble des dispositions de ce décret est applicable jusqu’au 18 juin 2025.
Les magasins se préparaient pour Noël
Sur place, Ramzi Boukhris est gérant de magasin Sodifram dans le quartier des Hauts Vallons, à Mamoudzou et coordonne de nombreux points de vente sur toute l’île. Ramzi Boukhris n’a pas attendu pour rouvrir son point de vente, au lendemain du cyclone. “Les dépôts sont pleins car nous sommes déjà en mode Noël depuis plusieurs semaines. Il y a du stock… moins de choix bien sûr, mais du stock », assure le réalisateur. Pour lui, le décret sur le contrôle des prix est une bonne chose« Cela protégera le pouvoir d’achat des Mahorais. Et cela empêchera certains de revendre des denrées alimentaires à des prix plus élevés… »ajoute-t-il.
Conteneurs attendus en fin de semaine
Lors d’une conférence de presse, le préfet de la Réunion Patrice Latron a déclaré «passer à la phase massive de soutien à Mayotte », avec l’envoi de 200 conteneurs »rempli de millions de litres d’eau » qui sont attendus dimanche sur l’archipel. Des distributeurs français comme la Coopérative U, Carrefour et Intermarché, présents à l’étranger via des partenaires franchisés, participent à cet approvisionnement d’urgence.
Pannes Internet et manque de carburant
Depuis près d’une semaine, les niveaux d’essence dans les stations-service sont de plus en plus bas, ce qui posera un problème pour les déplacements motorisés sur l’île. De plus, le réseau téléphonique et Internet sont endommagés et ne font qu’exploser. “On ne peut pas s’appeler, tout le monde est déconnecté »est désolé Ramzi Boukhris. Avec le manque de réseau, le paiement par carte bancaire est difficile et «il faut parfois faire la queue jusqu’à une heure pour effectuer un retrait.dit le directeur.