Face aux députés, Bayrou gagne du - mais commet un nouveau faux pas sur Mayotte

Face aux députés, Bayrou gagne du - mais commet un nouveau faux pas sur Mayotte
Face aux députés, Bayrou gagne du - mais commet un nouveau faux pas sur Mayotte

Pour ces premières questions pour un gouvernement, François Bayrou a poursuivi sa stratégie : gagner du - avant la nomination de son gouvernement. Mais c’était sans compter une nouvelle erreur sur Mayotte.

C’est un début chaotique pour François Bayrou. Nommé la semaine dernière à Matignon, le maire de Pau commet de multiples faux pas. Alors que Mayotte connaît une grave crise humanitaire suite au passage du cyclone Chido, ce dernier a préféré lundi soir se rendre à Pau pour présider le conseil municipal.

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Nouveau faux pas sur Mayotte

Ainsi, ce mardi après-midi, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, il a dû faire face aux critiques de l’opposition. Face à une assemblée aseptisée, endormie par les réponses lentes et vagues du Premier ministre, François Bayrou affronte chacune des oppositions sur un ton conciliant à ce qui dénonce son choix d’aller à Pau plutôt qu’à Mayotte.

Mais le locataire de Matignon répond aux critiques par une erreur géographique, excluant les sinistrés de Mayotte du territoire français : « Le président de la République a annoncé qu’il se rendrait à Mayotte. Il n’est pas d’usage que le Premier ministre et le président quittent le territoire national en même -», souligne-t-il auprès des parlementaires.

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Gagnez du -

Dans la torpeur générale, la confusion passe presque inaperçue sur le moment. Mais la polémique enfle le soir. La gauche crie au scandale, dénonce des propos honteux. « Il a eu cette phrase un peu incroyable et lunaire, semblant ignorer que Mayotte est un département français. Je trouvais que c’était dépassé”, assure la députée écologiste Sandrine Rousseau au micro d’Europe 1.

Il n’en demeure pas moins que François Bayrou parvient à boucler la séance sans incident, remplissant ainsi son objectif premier : gagner du - avant son discours de politique générale. «Ça va être long. Le gars est bavard. Il parle beaucoup et ne dit pas grand-chose», conclut un élu désillusionné.

 
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