il y a quatre ans, jour pour jour, l’enseignant était assassiné par un islamiste dans les Yvelines

il y a quatre ans, jour pour jour, l’enseignant était assassiné par un islamiste dans les Yvelines
il y a quatre ans, jour pour jour, l’enseignant était assassiné par un islamiste dans les Yvelines

Ce mercredi marque le quatrième anniversaire du décès de Samuel Paty. Le professeur a été poignardé puis décapité par un islamiste, réfugié russe d’origine tchétchène, à proximité du collège où il enseignait à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Depuis, plusieurs mesures ont été adoptées par l’Éducation nationale pour mieux protéger le métier d’enseignant.

“Nous ne les oublions pas.” Deux jours après une minute de silence organisée en hommage à Dominique Bernard, professeur de français tué par un islamiste (un ancien élève radicalisé), Michel Barnier s’est rendu lundi après-midi au collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). ), où Samuel Paty enseignait.

Néanmoins, “mardi midi, 78 incidents ont été signalés dans les académies dans le cadre des hommages à Samuel Paty et Dominique Bernard”, a indiqué le ministère, précisant que “l’année dernière, à la même époque”, il en avait enregistré “230”. lors des hommages. Des sanctions disciplinaires seront prises, a ajouté le ministère. Un nouveau bilan actualisé devrait être réalisé d’ici la fin de la semaine.

Pour rappel, le professeur, âgé de 47 ans, a été poignardé puis décapité par Abdoullakh Anzorov, un réfugié russe d’origine tchétchène, le 16 octobre 2020 à proximité de son collège. Le jeune homme de 18 ans, musulman radicalisé, lui reproche d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Avant d’être tué par la police, il a assumé la responsabilité de ses actes en se félicitant d’avoir « vengé le prophète ».

Un « après » Samuel Paty pour les enseignants

En novembre 2020, juste après l’assassinat de Samuel Paty, une circulaire était publiée appelant à une meilleure prise en compte et à une « surveillance systématique » des menaces ou des attentats, contribuant notamment au développement du système du ministère de l’Éducation. initiative nationale visant à « déployer un bouclier autour de l’école ».

Et selon le rapport annuel du ministère de l’Éducation, consulté par CNEWS, les demandes de protection fonctionnelle des personnels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur – protection à laquelle ont droit les fonctionnaires de la part de la collectivité qui les emploie – ont augmenté « de manière significative » en 2023. : 5 264 demandes, soit une hausse de 29% sur un an (après +15% entre 2021 et 2022), avec un taux d’octroi de 72,1%.

Le principal motif de ces demandes concerne des « atteintes morales » (diffamation, menaces, insultes, outrages), dont les auteurs sont essentiellement des usagers (parents, élèves, étudiants).

Dans le détail, le dispositif prévoit le remboursement des honoraires d’avocat, l’assistance judiciaire, l’indemnisation du préjudice subi et des mesures d’accompagnement (courrier, soins médicaux, enquête administrative, etc.).

 
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