Aux Jeux olympiques de Paris 2024, les équipes de France de basket ont brillé, avec trois médailles d’argent pour les garçons en 3×3 et les filles et garçons en 5×5. De quoi susciter des vocations ? ” Il y a toujours un effet JOrépond Benjamin Plancot, président du Comité Somme Basketball, qui compte 2 500 adhérents (1 750 jeunes et 750 adultes). Là, il est encore plus fort. Le problème est que nous n’avons ni les ressources humaines ni la capacité d’accueil pour accueillir tout le monde. » Dans la Somme, c’est le cas des clubs de la métropole amiénoise (Longueau, Amiens SC, Cheminots Amiens Sud), » qui sont saturés », moins pour les clubs ruraux.
Le handball, qui a vu les Bleus décrocher l’argent à Paris et leurs homologues masculins chuter en quarts de finale, connaît également une hausse des inscriptions. ” Les clubs nous donnent une avance par rapport aux chiffres de l’année dernière à la même époque, entre 20 et 30%. », précise Laurence Lachaud, membre du conseil d’administration du Comité de l’Oise. Mais pour celle qui est également présidente du Compiègne Handball Club (CHBC), cette fréquentation n’est pas forcément due aux performances des équipes nationales aux JO : « On a eu tellement d’images de sport cet été que c’est généralement la recherche d’un sport qui explique que le nombre de licenciés augmente. Le handball est aussi une discipline avec des valeurs qui bénéficie d’une bonne image auprès des parents. »
Mais comme le basket-ball, il rencontre des difficultés pour trouver des encadrants qualifiés et des créneaux.
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