l’essentiel
L’ancienne volleyeuse formée à Labastide-Saint-Georges réalise un début de championnat idéal avec son club d’Evreux.
Tous les voyants sont au vert pour Justine Fabre et ses coéquipières d’Evreux (Eure). La volleyeuse originaire de Lavaur et formée au club de Labastide-Saint-Georges entame sa deuxième saison avec le club normand. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la titularisation de 21 ans réalise un début de championnat parfait, à l’image des performances de son équipe. Invaincues en championnat Elite (équivalent de la deuxième division féminine, NDLR), 3es à égalité avec Sens et Valenciennes, les Normands visent le titre en fin de saison et l’accès à la première division l’année prochaine. « L’année dernière, nous avons également bien commencé avec 7 victoires consécutives. Ensuite, ça s’est compliqué pour nous», raconte Justine Fabre, l’une des trois seules joueuses de l’effectif de la saison dernière, retenues.
Après un premier exercice où elle a découvert son nouveau club et une nouvelle compétition – « J’étais la petite nouvelle qui venait d’arriver, il fallait que je fasse ma place » – la Tarnaise semble s’installer durablement dans un groupe composé uniquement de joueuses professionnelles. Et ça marche.
L’étranger ou l’élite française
Parmi les objectifs à long terme de Justine Fabre, une expérience à l’étranger ou dans un club d’élite du championnat de France.
Lors du dernier déplacement d’Evreux face à Balma le 19 octobre, l’ancien pensionnaire de L’Union-Saint-Jean a non seulement joué l’intégralité de la rencontre mais a également inscrit la bagatelle de 17 points. « Il y a de la concurrence pour mon poste, nous sommes trois pour deux places sur le terrain, mais pour le moment tout va bien pour moi. En plus, nous nous entendons tous bien, le groupe est soudé. Etudiante en BTS communication, elle effectue son stage au sein du club. Justine Fabre avoue vouloir toujours jouer au haut niveau du Volley féminin « pour acquérir de l’expérience et avoir du temps de jeu ». Avant, pourquoi pas, tenter votre chance dans un championnat étranger. « L’Italie me fait rêver ainsi que la Belgique, l’Allemagne » ou encore en équipe de France de 1ère division. En attendant il y a un titre à conquérir et une montée à valider dans quelques mois avec le club d’Evreux.
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