Laurent Prud’homme le PDG et John Textor le patron de l’OL / © O&L
Personnage explosif du Football français, John Textor doit faire face à une certaine méfiance à l’égard de son modèle de multipropriété. Directeur général de l’OL, Laurent Prud’homme défend l’Américain.
Depuis l’entretien qu’il a accordé à CMR le 13 janvier, l’OL se retrouve au cœur de l’actualité. Suite à cet entretien, John Tisserand a placé l’Olympique Lyonnais à la Une des médias, entre mercato, contacts avec Paulo Fonseca et diverses autres informations tombant comme un cheveu sur la soupe. En réalité, l’homme d’affaires se pose des questions depuis des mois. Les sanctions de la DNCG en novembre dernier ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Son système de propriété multiple fait constamment l’objet de discussions, rebattant les cartes dans le Monde du football. Certains y voient un tour de passe-passe fragilisant les clubs, d’autres une manière de s’éloigner du principe d’un actionnariat fort qui couvrirait les dettes et les mettrait dans la marmite si nécessaire. Dans le Rhône, difficile encore de se faire une idée précise de ce qui va arriver au septuple champion de France (2002-2008) version Eagle Football.
« La structure qui existe depuis 40 ans est brisée »
Directeur général de l’établissement du Rhône, Laurent Prud’homme soutient la direction que prend le natif du Missouri. “Le modèle de John est celui de la création de valeur. C’est une situation responsable dans le contexte actuel. La structure qui existe depuis 40 ans est brisée. Nous avons connu -60% des droits TV. John propose sa propre méthode. Ça se démarque, c’est sûr, a reconnu le leader avec RMC Sport. Son énergie et son ton peuvent être choquants, mais c’est un grand chef d’entreprise, un visionnaire et un spécialiste du football.
-L’ancien PDG de L’équipe confirme que maintenant, “le destin de l’OL est lié au succès de Botafogo, et vice versa“Le succès de l’un aide l’autre, ce que nous avons observé ces derniers mois.”Chaque club contribue et bénéficie des efforts de l’autre. Par exemple, la prime de victoire chez Libertadores est de 23 millions d’euros, explained Laurent Prud’homme. C’est aussi 9 millions pour le championnat et le prize money pour la participation à la prochaine Coupe du Monde des Clubs, 50 millions.» Une somme importante qui, espère-t-il, permettra à l’Olympique Lyonnais d’échapper aux sanctions de la DNCG en fin de saison.
France
TV