la lumière après le divorce avec Pepsi ?

la lumière après le divorce avec Pepsi ?
la lumière après le divorce avec Pepsi ?

Guru pense qu’elle aura de meilleures marges après avoir finalisé son divorce avec son distributeur PepsiCo en mai, mais son patron ne veut pas dire si elle atteindra la rentabilité en 2025.

Stéphane Rolland

La Presse Canadienne

Pepsi cessera de distribuer les boissons énergisantes à base de plantes de l’entreprise montréalaise au Canada à compter du 22 mai. L’annonce de la fin du contrat a été communiquée aux investisseurs en novembre.

Le président-directeur général de Guru, Carl Goyette, a été interrogé à ce sujet par les analystes financiers jeudi, lors du dévoilement des résultats du quatrième trimestre.

«Cette transition nous permettra de revenir plus rapidement à la rentabilité», affirme M. Goyette en conférence téléphonique. Vous éliminez un intermédiaire, qui a pris une bonne marge. C’est une opportunité pour nous de récupérer ces marges. »

Le dirigeant n’a pas voulu commenter la possibilité que l’entreprise puisse afficher un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) en territoire positif au cours d’un trimestre de l’exercice 2025. , qui se terminera le 31 octobre.

La rentabilité est une « aspiration », mais l’entreprise doit aussi prendre en compte les objectifs de croissance qu’elle souhaite financer pour se développer.

Quand nous allons reprendre notre distribution, nous devons démontrer que nous revenons en force. Nous devons être agressifs avec notre merchandising et nos promotions. Pour montrer à tout le monde ce que nous pouvons faire. Nous ne voulons pas compromettre cela (en misant trop tôt sur la rentabilité).

Carl Goyette, PDG de Guru

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La directrice financière Ingy Sarraf a précisé qu’elle ne s’attendait pas à de trop grandes fluctuations de stocks lors de la transition vers le réseau de distribution interne. « On ne sait pas encore si on aura plus ou moins de stocks par rapport à l’ancien système. »

M. Goyette a également souligné que les ventes chez les détaillants au Canada étaient relativement stables dans un contexte de forte concurrence. « Compte tenu de la concurrence, nous trouvons que nous nous en sortons très bien. »

« Six nouvelles marques sont entrées sur le marché », explique-t-il. Un seul a pris plus de 1 % de part de marché, mais ensemble, ils ont conquis une part importante du marché. »

Une menace sérieuse

Concernant le spectre des droits de douane imposés par l’administration Trump, M. Goyette a déclaré qu’il prenait la menace « très au sérieux ». « Nous avons transféré nos stocks vers nos entrepôts aux États-Unis. Nous avons l’équivalent de 5 à 6 mois de ventes en stock. »

Le dirigeant a également évoqué la possibilité de confier une partie de la production à des sous-traitants américains. « Évidemment, nous n’aimons pas ce scénario, mais nous sommes bien préparés. »

Les chiffres

Les ventes de Guru ont chuté de 6,9 ​​% à 7,2 millions au quatrième trimestre clos le 31 octobre. La société a réduit sa perte nette de près d’un million par rapport à l’année dernière, à 2,7 millions. La perte nette diluée par action était de 9 cents.

Avant la publication des résultats, les analystes s’attendaient à une perte de 10 cents et à un chiffre d’affaires de 7,5 millions, selon la société de données financières Refinitiv.

Les actions de Guru étaient en baisse de 9 cents, ou 5,5 %, à 1,54 $ à la Bourse de Toronto jeudi après-midi.

 
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