Le chanteur K-Maro a fait « quelques courts séjours en prison », raconte-t-il à Léa Salamé dans Quelle Époque ! (VIDÉO) – .

Le chanteur K-Maro a fait « quelques courts séjours en prison », raconte-t-il à Léa Salamé dans Quelle Époque ! (VIDÉO) – .
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Deux jours après la publication de son autobiographie Renaissances, l’art de bâtir sur des ruinesCyril Kamar était l’invité de Léa Salamé dans Quelle époque ! sur France 2 ce samedi 20 avril 2024. Tout comme Ibrahim Maalouf, Cyril Kamar est né en 1980 à Beyrouth et a donc grandi en pleine guerre avant de devenir une célébrité du monde de la musique. À l’âge de 11 ans, sa famille quitte le pays à contrecœur et se réfugie au Canada. Mais son enfance lui a laissé des cicatrices. Dans son livre il écrit : «Je suis né dans une poudrière et je l’ai emporté avec moi« .

Enfants ramassant des éclats d’obus

Aujourd’hui, la guerre hante encore ses nuits à travers des cauchemars, et le bruit des feux d’artifice lui est insupportable. Bien qu’il soit devenu une star du hip hop à l’âge de 15 ans au Canada, la notoriété ne l’a pas aidé à guérir de l’intérieur. “L’adolescence, pour moi, est un cocktail dangereux : les vêtements, les armes… J’ai fait quelques courts séjours en prison», révèle celui que les Français connaissent sous le pseudonyme de K-Maro. Interrogé à ce sujet par Léa Salamé, l’ex-producteur de Shy’m a répondu : «Ce n’était rien de bien grave, c’était des séjours courts… C’était toujours des excès. Je pense que j’ai dû apprendre à apprivoiser les souvenirs, à apprivoiser la colère, à détrivialiser la violence. Parce que quand on grandit dans la guerre, entouré d’armes… Notre jeu d’enfance était de ramasser des douilles ou des éclats d’obus. Et s’il y avait un morceau du numéro de série dessus, c’était incroyable, c’était un objet de collection, il fallait le garder !« .

De la colère à la violence

En vieillissant, qu’on vive en Amérique ou en France, on se rend quand même compte de l’atrocité de l’histoire de transformer un éclat d’obus en objet de collection et de le faire paraître normal. Donc tout cela a dû passer par un certain canal. Je n’aimais pas qu’on me marche dessus, je n’acceptais pas l’autorité. Inévitablement, je donnais une gifle ou deux et parfois, je réalisais avec colère l’injustice. Je n’ai jamais été violent avec des proches, des amis, avec une de mes copines ou avec ma femme. Il ne m’est jamais venu à l’esprit d’avoir de la violence gratuite», a précisé l’auteur et interprète de tubes Femme comme toi Et Allons-y.

 
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