Les « battles » de la saison 13 de « The Voice » débutent ce samedi à 21h10 sur TF1. « C’est plein de premières fois », confie Oléma, qui a passé haut la main son audition à l’aveugle avec une reprise captivante de Monde fou. Le concours commence vraiment, c’est plus concret, on rencontre les autres candidats… C’est une étape très particulière. »
Lize, qui a rejoint l’équipe Zazie séduite par sa version de la fille de Louane, confirme : « L’aventure commence à ce moment-là. C’est un saut dans le grand bain. » S’il y a un avant-goût de nouveauté pour les talents en lice, les fidèles du télécrochet connaissent bien cette épreuve consistant à faire opposer les candidats de chaque « équipe », deux à deux, pour que leur coach décide du celui qui passera à l’étape suivante.
« Il ne faut pas chercher à écraser les autres »
Dans certaines saisons, la dimension antagoniste du face-à-face était soulignée par la mise en scène de chaque duel se déroulant dans une sorte de ring stylisé. Cet aspect s’est adouci au fil du temps. Depuis l’année dernière, l’originalité de cette étape est que l’entraîneur concerné prend place dans le fauteuil au milieu de la scène, immergé dans la prestation de ses deux protégés.
Selon les talents qui ont répondu aux questions de 20 minutes, l’état d’esprit est toujours plus tourné vers le fair-play et la compétition constructive. “Il faut réussir à se démarquer pour que le coach nous choisisse mais il ne faut pas chercher à écraser l’autre parce que ça se verra et ça ne fait pas une bonne bataille”, estime Shanys, de l’équipe de Zazie.
«Ça nous déchire le cœur»
« Il faut s’adapter à la personne à laquelle on fait face. L’adversaire nous donne quelque chose et on essaie aussi de lui donner des armes pour que ce soit un grand moment télé», soutient Gabriel Lobao, du clan Mika. « C’est l’étape où nous commençons à nouer des relations avec les autres candidats. Être contre quelqu’un nous déchire le cœur, mais c’est beau aussi. Il le faut, c’est le jeu », ajoute-t-il.
Les « battles » sont aussi le moment où les participants doivent démontrer leur capacité à sortir de leur zone de confort, surtout lorsqu’ils disposent d’un univers assez défini. Le jeune Lillian, dont le registre de prédilection s’étend des années 1920 au tout début des années 1970 – il se qualifie en reprenant Mon légionnaire d’Édith Piaf –, confie qu’il appréhendait beaucoup la révélation de ce qu’il devait chanter, et contre qui…
C’est aux entraîneurs de faire les bons choix. Selon Zazie, cette saison est celle « où [elle s’est] la partie la plus difficile dans la constitution des duos. Il s’agit d’éviter autant que possible les chagrins. Parfois, la décision est facile à prendre lorsqu’un talent ne tient pas les promesses vues lors des auditions à l’aveugle ou lorsque l’écart de niveau est flagrant, parfois, les trois minutes de scène provoquent un dilemme. Il ne reste qu’un espoir : que le candidat éliminé soit repêché par un autre sélectionneur. Cette règle est reconduite cette année pour que les « batailles » ne soient pas qu’une suite de coups durs.
