Série Brigade anonyme, à regarder à 21h10 sur M6. Lorsqu’un soir la fille de Castaneda disparaît, celui-ci comprend immédiatement la gravité de la situation. Il décide d’enquêter, aidé par d’autres anonymes… Si vous avez aimé « Le Voyageur », version Cantona, vous apprécierez ce nouveau héros récurrent, qui lui ressemble un peu dans son côté défenseur de la veuve et de l’orphelin. L’humour d’Arié Elmaleh, allié à une forte et belle présence féminine (Marylin Lima, Helena Noguerra, Myriam Boyer…) contrebalance le caractère sanguin du personnage principal.
France 2 joué à 21h10, la pièce Bungalow 21. En 1960, deux couples séjournaient au Beverly Hills Hotel à Los Angeles. Simone Signoret et Yves Montand habitent le bungalow 20. Marilyn Monroe, habitant le bungalow voisin, est une femme irrésistible au charme renversant, dont la relation avec l’écrivain Arthur Miller se détériore. La vie de ces quatre personnes va être bouleversée… Bonne idée de porter sur scène l’histoire de l’adultère le plus sulfureux des années 60. Mathilde et Emmanuelle Seigner, dans les peaux respectives de Signoret et Monroe, sont d’abord déstabilisantes (pas autant que les rires inconfortables ajoutés entre certaines lignes) mais laissent finalement place à une relecture plus approfondie de cette tromperie pas si banale. Si la chair (des hommes) est faible, les femmes le sont moins.
À 21h10 le Canal+ on regarde, le drame L’été dernier. Anne est avocate spécialisée en protection de l’enfance. Elle mène une vie confortable avec Pierre, son mari chef d’entreprise, et leurs filles adoptives. Jusqu’à l’arrivée de son beau-fils, Théo, 17 ans et la belle du diable… Léa Drucker excelle dans un rôle à double gâchette, passant de l’amante passionnée à la manipulatrice implacable.
On termine cette sélection avec, le documentaire Viol, défi de justiceà 21h05 le France 5. Depuis le mouvement #Metoo en 2017, les plaintes pour viol ont doublé. Interpellée, comment la justice prend-elle en charge cette parole ? Grâce à une autorisation exceptionnelle, la réalisatrice Marie Bonhommet a pu suivre un procès au tribunal correctionnel de Nantes. Quatre ans plus tôt, lors d’une soirée d’été, deux jeunes de 18 et 22 ans avaient eu des relations sexuelles. Un viol, réclame la plaignante. Une relation consensuelle, plaide l’accusé. En l’absence de preuves et de témoins, c’est parole contre parole. Comment les magistrats vont-ils se forger une conviction intime ? Pendant deux jours, cinq magistrats écouteront parents, proches, enquêteurs, experts et avocats dessiner deux parcours de vie ordinaires dont la trajectoire a changé au cours d’une fête ordinaire.
