Un homme, aujourd’hui âgé de 20 ans, doit comparaître ce lundi 27 janvier, dans le cadre de son procès devant la cour d’assises des mineurs de l’Essonne suite au meurtre de Lilibelle, en février 2021. Un homme de 14 ans avait reçu un coup mortel par arme blanche. essayant d’intervenir dans une bagarre entre jeunes.
Ce lundi 27 janvier, la cour d’assises des mineurs de l’Essonne doit se pencher sur une affaire remontant à début 2021. À l’époque, Lilibelle, 14 ans, avait été poignardée alors qu’elle tentait d’intervenir dans une rixe entre jeunes de Dourdan et Saint-Chéron (Essonne).
En conséquence, c’est le principal suspect, un homme de 20 ans aujourd’hui, qui doit comparaître aujourd’hui pour « meurtre sur mineur de moins de 15 ans » suite à sa non-lieu, en juin 2023, devant les assises. Tribunal des mineurs de l’Essonne.
Selon l’ordonnance de renvoi, il a d’abord qualifié le coup de couteau de « geste involontaire » avant d’en reconnaître « le caractère volontaire ».
Ce jeune homme a également été renvoyé, comme les cinq autres participants à la rixe, devant le tribunal pour enfants pour violences aggravées et participation à un groupe en vue de commettre des violences. Ces cinq jeunes seront également jugés pour non-assistance à personne en danger.
-Les faits se sont déroulés le 22 février 2021 à Saint-Chéron, petite commune de l’Essonne. Le principal accusé, âgé de 16 ans au moment des faits, était parti avec cinq jeunes en découdre avec d’autres adolescents de Dourdan.
« Les accusés ont détruit leur vie en tuant à froid Lilibelle de Blood »
Alors que la situation s’éloignait, Lilibelle avait tenté d’intervenir. Elle avait reçu un coup de couteau au bas du ventre et est décédée dans la soirée d’une hémorragie interne.
Selon l’avocat du collège du collège, Me Sébastien Noachovitch, “mes clients attendent ce procès depuis quatre ans, les accusés ont détruit leur vie en tuant à froid Lilibelle de Sang”. “Ils comptent sur une justice exemplaire pour commencer à pleurer leur fille”, a ajouté le conseil.
Le département de l’Essonne concentre un quart des rixes recensées en France. Ces affrontements entre jeunes sur fond de rivalité entre quartiers ont souvent des motivations obscures, constataient plusieurs responsables politiques lors d’une conférence il y a quelques mois.
