« Qui est la ville 9 ? » Son nom, comment s’appelle-t-il ? Son nom, son nom ! Haaland. C’est pour ça que Guardiola joue avec un vrai 9 et pas moi ». Luis Enrique avait surpris tout le monde à la veille de la réception de Manchester City en Ligue des Champions. Avec cette déclaration, l’entraîneur espagnol s’en prenait à son propre avant-centre, Gonçalo Ramos, sous-entendant qu’il n’avait pas le niveau de son homologue norvégien et qu’il n’était pas un véritable numéro de classe mondiale. Néanmoins, entré en jeu face aux Cityzens, l’ancienne pépite de Benfica a eu l’occasion d’initialiser le succès parisien en inscrivant un but dans les derniers instants (90e+6). De quoi être encore une fois efficace en maximisant chaque minute qui lui est offerte gracieusement par un Luis Enrique toujours prudent à l’idée de le considérer comme un titulaire indiscutable.
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Hier soir, le PSG était de retour au turbine en accueillant le Stade de Reims sur la pelouse du Parc des Princes, dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1. et à quelques jours d’un autre match important face à Stuttgart en Ligue des Champions lors Lors de la 8ème et dernière journée de la phase de championnat, Luis Enrique a décidé d’opérer quelques changements en laissant se reposer certains joueurs. Ce turnover a donc permis à Gonçalo Ramos d’être titulaire aux côtés de Khvicha Kvaratskhelia et Ousmane Dembélé dans la composition de départ face aux Rémois. Un trio que de nombreux observateurs voient comme le trident offensif le plus complémentaire et polyvalent que le coach espagnol puisse aligner depuis l’arrivée hivernale de l’ailier géorgien. Malheureusement pour l’international portugais, il a eu trop de déchet dans le dernier geste. Et même s’il avait une occasion en or de répondre aux propos maladroits de son coach, ce n’était guère ce samedi soir.
Mandat moins efficace
Face à Reims, Gonçalo Ramos a tiré à trois reprises pour deux frappes rayées bien arrêtées par Yehvann Diouf (14e, 26e). Il aurait pu faire mieux sur l’occasion opportuniste où il se met dans les pinceaux (26e) : «Gonçalo Ramos ? Le plus intéressant, c’est l’équipe. Nous avons créé moins d’opportunités aujourd’hui. Je n’ai rien à remettre en question au niveau de mes joueurs. Je le répète : l’idée générale était de gagner bien sûr, mais au-delà du résultat, c’était difficile de se créer des occasions. Au-delà de ça, je n’ai pas à me plaindre de l’attitude de mes joueurs. Ils ont tout essayé. Mais il n’y avait pas beaucoup de places et il fallait trouver des solutions», a préféré relativiser Luis Enrique. Les statistiques sont toujours correctes pour Ramos avec 6 buts, 2 passes décisives, en seulement 14 apparitions toutes compétitions confondues. Moins Gonçalo Ramos joue sur une rencontre, plus il marque. C’est l’étrange constante que l’on pourrait tirer de sa première partie de saison.
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En effet, sur ses 6 buts inscrits au TCC, quatre ont été inscrits lors d’une rentrée (OL, RC Lens en Coupe de France, Manchester City, Monaco) : «Sur ce type de match, il y aura peu d’occasions de but. Vous allez avoir beaucoup de ballon mais c’est difficile de trouver des espaces, ça se joue sur les occasions de but. Nous avons eu beaucoup de ballon mais c’est difficile de trouver des espaces pour se créer des occasions de but. Vous devez réussir sur les quelques opportunités que vous allez avoir. On en a eu peu, c’est vrai, moins que d’habitude, mais quand on arrive à prendre l’avantage au score et qu’on se fait rattraper, ça nous coûte la victoire.» a conclu Luis Enrique. Avec l’arrivée de Khvicha KVaratskhelia, la concurrence offensive va continuer à se durcir malgré le départ prêteur de Randal Kolo Muani, d’autant que le coach espagnol a montré ce soir qu’il était capable d’aligner Bradley Barcola à droite et le Géorgien dans un rôle de faux neuf. .
Pub. le 26/01/2025 09:22
– Maj le 26/01/2025 17:05