Faut-il s’attendre à une flambée des prix du gaz en 2025 ?

Faut-il s’attendre à une flambée des prix du gaz en 2025 ?
Faut-il s’attendre à une flambée des prix du gaz en 2025 ?

La facture va-t-elle s’envoler pour les abonnés au gaz ? Plusieurs éléments laissent présager une hausse prochaine des prix qui viendrait renforcer celle déjà vécue par les consommateurs résidentiels de gaz naturel en début de mois : les tarifs ont augmenté de 4,38% au 1er janvier, soit 145,04 €/MWh toutes taxes comprises (TTC), par rapport à 138,95 €/MWh TTC en décembre 2024, précise la Commission de régulation de l’énergie.

Une hausse des prix du gaz qui pourrait s’accentuer dans les mois à venir alors que la météo n’a pas été particulièrement clémente, que les tensions géopolitiques impactent les approvisionnements et que les stocks européens baissent.

Selon les données de la plateforme European Agregated Gas Storage Inventory (AGSI), relayées par l’AFP, les réserves de gaz de l’Union européenne s’élevaient à 58,5% au 22 janvier, bien inférieures aux 74% de réserve. stockées en janvier 2024. Côté français, les réserves semblent se rapprocher de la barre des 42%, toujours selon les données fournies par AGSI.

Un épuisement des stocks dû notamment aux températures basses de ces dernières semaines mais aussi à la fermeture du gazoduc approvisionnant l’Europe en gaz russe via l’Ukraine. Ce dernier a décidé de mettre fin en 2025 au contrat permettant aux Russes de livrer du gaz aux Européens pour un montant d’un peu plus de 6 milliards d’euros. La fin de ce contrat prive l’Europe de 4% de sa consommation selon les estimations pour Europe 1 de Thierry Bros, spécialiste de l’énergie.

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Un faible pourcentage qui ne devrait pas avoir un impact trop important, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans un rapport publié mardi 21 janvier, l’institution indique que “L’arrêt du transit du gaz russe par gazoduc via l’Ukraine ne présente pas de risque imminent d’approvisionnement pour l’Union européenne”. En revanche, la fermeture des vannes pourrait « augmenter les besoins européens en importations de GNL et resserrer davantage les fondamentaux du marché mondial en 2025 ».

Pour trouver de nouvelles sources d’approvisionnement en gaz, les Européens devront sans doute se tourner vers le marché international. Or, « Les tensions géopolitiques continuent d’alimenter la volatilité des prix sur les marchés du gaz »note le rapport de l’AIE qui suppose qu’un « Une dynamique similaire devrait persister jusqu’en 2025, avant l’arrivée d’une vague de nouvelles capacités d’exportation de GNL, menée par les États-Unis et le Qatar. »

 
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