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Un rassemblement spontané a eu lieu le samedi 25 janvier dans le district de Faourette de Toulouse afin de rendre hommage à Thibault Dit «Bilal», 34 ans, est décédé vendredi dans un accident de scooter. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes et les responsabilités possibles.
«Nous avons perdu un exemple». Entre cinquante et cent personnes se sont rassemblées spontanément ce samedi après-midi, la rue de l’Ukraine, dans le district de Faourette, pour rendre hommage à Thibault, 34 ans, un père tué dans un accident de scooter vendredi, à la fin de la matinée.
Le discours successif a salué l’homme qu’il était pour le quartier et au-delà. Ces habitants et habitants ont insisté sur leur soif de «vérité». «Il ne s’agit pas de rendre justice nous-mêmes mais d’utiliser les outils de la citoyenneté. Pour lui, nous ne voulons pas que le quartier s’ennuie. Simplement, nous avons le droit de savoir. Vous devez dire ce qu’ils ont vu. “
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Assis autour d’une table dans les locaux de l’association «voir et comprendre», Abdelkader, Amine, Nahel et Abdelhalim évoquent Thibault Dit «Bilal». «Il n’est pas venu du quartier. Il est arrivé il y a une douzaine d’années et il s’est parfaitement inséré. Il est venu de Troyes pour s’installer avec sa mère. »
«Le roi de la mécanique»
Sans se consulter, tous décrivent le père de la même manière. «C’était léger, sourire, bienveillance. Il avait toujours un bon mot. Calme et posé, il était respectueux de chacun. »
«Bilal» était une figure dans le quartier ou même au-delà. «C’était le roi de la mécanique». «Si vous êtes tombé en panne à l’autre bout de Toulouse, il est arrivé. Il a également pris soin des vélos pour enfants. S’ils ne lui ont pas donné les 20 € que la chambre à air lui avait coûté, il les a laissés partir avec le vélo. Même si l’enfant est revenu une semaine plus tard pour un autre problème.
-Ses proches ne louent pas un éloge sur ce grand gars «avec un grand cœur». «C’était l’ami de tout le monde, celui que nous pouvions appeler lorsque vous aviez besoin d’aide. Il était toujours présent et pas seulement pour les jeunes du quartier. »
“C’est horrible de ne pas savoir”
Le nombre de personnes s’est rassemblée spontanément ce samedi à la place de l’accident a déplacé ceux qui ont frotté les épaules avec. «Nous ne pensions pas qu’il était également connu. Les gens venaient de partout à Toulouse!
Apaisé, les enfants, les adultes, les femmes et les hommes de tous âges versent des larmes mélangées à la pluie pour «bilal», celle avec qui «nous refaisons le monde». Le choc est passé, tout espoir de réponses sur les circonstances de sa mort. «L’ambiguïté nous fait mal. C’est horrible pour ceux qui vous entourent de ne pas savoir.
Un Kitty Leetchi a été lancé pour aider la famille «Bilal».
Enquête pour «accident mortel»
Une enquête sur «un accident mortel» a été ouverte par le bureau du procureur de Toulouse et elle se poursuit. Aucune notion de refus de se conformer n’a été conservée. Selon les premiers éléments, la victime, pilote de Max Scooter, n’a pas été suivie par la police. Quand il est arrivé au coin de la rue de l’Ukraine et de la rue Rozès de Brousse, un policier municipal était sur le rond-point à contrôler un automobiliste. C’est là que le conducteur aurait frappé l’agent sur l’épaule. Le scooter a ensuite dévié sa trajectoire et la victime est tombée lourdement. Ses blessures lui étaient mortelles. La police municipale a été entendue vendredi dans le cadre de l’enquête. Les membres de la police nationale seront à leur tour ainsi que tous les témoins.