Chanteuse incontournable de ces deux dernières décennies, Jenifer, 42 ans, sera sur scène au Tigre à Margny-lès-Compiègne, dans l’Oise, ce vendredi 24 janvier, pour sa nouvelle tournée, « Juke Box Tour ». Elle fait le point avec nous sur ce concert sur mesure et revient sur plus de 20 ans de carrière.
L’Observateur de Beauvais : Vous êtes à quelques jours du lancement de votre tournée, « Jukebox Tour ». Dans quel état d’esprit êtes-vous et quelles sont vos attentes ?
Jennifer : Je suis super excité, d’autant plus que nous avons mis en place un nouveau concept où le public peut choisir la quasi-totalité du contenu du concert en votant, via un QR Code, pour sa playlist. Pour ma part, je ne connais les résultats qu’une demi-heure avant de monter sur scène. Cela a demandé beaucoup de travail en amont car nous avons replongé dans mes neuf albums, sélectionné et retravaillé une cinquantaine de chansons dont certaines n’étaient pas forcément les plus connues de mon répertoire et cela m’a rappelé tout un tas de souvenirs. Je ne voulais pas que ce soit simplement une compilation robotique, mais un reflet de notre histoire commune avec mon public. J’espère qu’il l’acceptera et que cela rendra les gens heureux. En tout cas, c’est parti, chaque concert sera un show sur mesure et il n’y aura que de la bonne ambiance.
Et vous, quelle serait votre playlist idéale ?
Vous savez, je suis avant tout un amoureux de la musique, je ne m’arrête devant rien et j’écoute vraiment de tout. Je peux aller de Beyoncé au Velvet Underground, d’Edith Piaf à Peter et Sloane ou de Bob Dylan à Bob Marley. Vous voyez que mes goûts sont très éclectiques. Cependant, si je devais choisir, c’est le rock que je préfère. Les Raconteurs ou les Black Keys, c’est trop fort.
Et dans votre propre répertoire, quelle chanson vous tient le plus à cœur ?
Cela dépend des jours car chaque chanson correspond à une ambiance. En ce moment, c’est « Serre-moi » de mon deuxième album qui est dans ma tête. Comme je le disais, nous avons revisité pas mal de chansons, et cette seconde lecture, presque 20 ans après sa sortie, m’a apporté une émotion différente. C’est pareil pour des chansons comme « Des mots qui résonnent » ou « J’attends l’amour » que je n’aurais pas pu chanter aujourd’hui comme je le faisais à 18 ans. Il a fallu un peu se réinventer, mais ça m’a fait plaisir d’y aller. je reviens à cette époque et j’ai hâte de voir les gens chanter.
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-Vous vous imaginiez avoir une telle carrière lorsque vous avez sorti votre premier album, « Jenifer » ; et comment as-tu vécu cette nouvelle vie ?
Non, c’était au-delà de tout ce que j’aurais pu espérer. Je me suis dit qu’il fallait en profiter et que ça finirait quand il le faudrait. Maintenant, c’était beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de plaisir. Je n’ai jamais oublié d’où je viens, je suis passionné de musique et je ne me bats pas pour les paillettes. D’ailleurs ce qui m’a donné toute cette force, c’est de croire en mes choix, même si au final, c’est le public qui a les clés de mon cœur et de cette réussite. Quant à la notoriété, j’ai appris à la gérer au fil des années. Mais c’est vrai que ça peut faire bizarre quand on sort dans la rue et que tout le monde vous reconnaît, alors qu’avant on était un parfait inconnu. Après, j’ai eu la chance d’avoir un public qui faisait preuve de beaucoup de sympathie et d’empathie. Malgré cela, la réussite peut vite vous isoler, d’où l’importance d’être bien entouré.
Vous avez plus de 20 ans de carrière derrière vousQuel est le plus grand développement dans l’industrie musicale qui a eu un impact sur vous ?
L’effondrement du marché du disque. Je ne sais même plus comment on peut les écouter, et si tu veux en acheter un, tu ressembles à un dinosaure (rires). Alors oui il y a quelque chose de positif car le but de la musique est de la rendre universelle et accessible à tous. tous; mais à l’inverse cela crée des dégâts sur certains métiers de l’ombre qui disparaissent peu à peu…
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