Le discours du ministre britannique de la Défense, mercredi 22 janvier, “j’avais quelque chose d’inhabituel”, estime le quotidien Le Gardien. Devant les parlementaires, John Healey a rendu publique la récente manœuvre “rare” d’un sous-marin de la Royal Navy. “Ces machines sont généralement censées fonctionner discrètement, dans de grandes profondeurs”, souligne le journal londonien.
Mais fin novembre, le ministre a décidé d’autoriser l’émergence d’un submersible nucléaire de classe Astute à proximité d’un navire russe, le Gratuit, soupçonné d’espionnage dans les eaux britanniques. “Une mesure strictement dissuasive”, a déclaré le ministre du Travail. Couplé à l’avertissement suivant adressé au Kremlin : “Nous savons ce que vous faites et nous n’hésiterons pas à réagir avec vigueur.”
Concrètement, précise le Temps Financier, “le Libérer a été repéré caché au-dessus de câbles sous-marins cruciaux » au large des Cornouailles (sud-ouest de l’Angleterre). « La zone est un nœud stratégique pour les communications transatlantiques » termine l’hebdomadaire Le spectateur. Selon l’hebdomadaire conservateur, quelque 99 % des échanges numériques internationaux du pays transitent par voie maritime.
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