Le parti politique indique qu’il dispose de dix jours, après réception des potentielles candidatures, pour approuver ou non chaque portefeuille.
L’un des porte-parole du Parti libéral du Canada (PLC), Matteo Rossi, souligne qu’il appartiendra ensuite à Élections Canada de faire ses propres vérifications, « ce qui pourrait prendre plusieurs jours ».
En attendant, voici qui a annoncé sa volonté de figurer sur le bulletin de vote des députés libéraux.
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Reste à savoir si tous ces aspirants leaders auront, avant la date limite de 17 heures, présenté leur candidature, notamment en payant 50 000 $ sur les 350 000 $ requis, au total, pour l’ensemble de la course. De cette coquette somme, seul le premier versement qui doit être effectué jeudi est remboursable.
Marc Carney
L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre insiste sur le fait qu’il est un « outsider » politique qui peut réellement se concentrer sur les dossiers économiques sur lesquels l’attention de M. Trudeau et de son équipe était, selon lui, trop détournée. Selon son argument, il est le chef dont les libéraux ont besoin pour affronter les conservateurs de Pierre Poilievre. M. Carney – originaire des Territoires du Nord-Ouest et élevé en Alberta – tente de définir M. Poilievre comme un « politicien de carrière » avec des « slogans en trois mots ».
Chrystia Freeland
Depuis sa retentissante démission comme ministre des Finances, celle qui a longtemps été la numéro 2 du gouvernement de M. Trudeau a pris ses distances avec le premier ministre sortant, ayant notamment soutenu sur TVA qu’elle était sa « propre personne ». L’ex-journaliste qui a grandi, comme M. Carney, en Alberta, s’appuie sur son expérience de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain sur fond de tarifs douaniers imposés par la première administration du président américain Donald Trump pour plaider qu’elle est la femme pour le travail.
Karine Gould
La députée ontarienne de Burlington soutient également qu’elle peut tenir tête à M. Poilievre, cherchant probablement à profiter de son expérience de leader parlementaire du gouvernement Trudeau, qui l’a souvent amenée à répondre au chef conservateur lors de la période des questions. Comme Mme Freeland et M. Carney, celle qui pourrait être la plus jeune candidate s’est engagée à écouter en priorité les membres du PLC, ainsi qu’à revisiter la politique phare fédérale de tarification du carbone et, plus précisément, son prix. composant sur les carburants, qui est répercuté sur le consommateur.
-Frank Baylis
L’ancien député montréalais est le seul candidat potentiel du Québec à s’être déclaré. L’homme d’affaires à la tête de l’entreprise Baylis Technologie Médicale a indiqué en entrevue au « Devoir » qu’il ne s’était pas présenté aux élections de 2019, après son seul mandat d’élu fédéral, car il avait été « choqué par le gaspillage ». “du temps” associé au travail d’un parlementaire”, rapporte le quotidien. Toujours selon cet article, M. Baylis estime que son profil et son expérience lui permettront de gagner rapidement le respect de M. Trump, même s’il admet qu’il n’est pas vraiment connu dans les milieux politiques.
Jaime Battiste
Le député micmac du Cap-Breton a annoncé la semaine dernière qu’il souhaitait devenir le tout premier chef de gouvernement autochtone canadien. Député depuis 2019 de la circonscription néo-écossaise de Sydney—Victoria, il entend faire du financement des services aux communautés autochtones l’une de ses priorités et il propose de convoquer une réunion des premiers ministres pour discuter de la tarification de la pollution.
Chandra Arya
M. Arya est devenu le premier membre actuel du caucus libéral à annoncer sa candidature quatre jours seulement après l’annonce du départ de M. Trudeau. Élu depuis 2015 dans la circonscription ontarienne de Nepean, en banlieue d’Ottawa, il a déclaré qu’il ne croyait pas avoir besoin de parler français pour devenir premier ministre, s’est prononcé contre le système de tarification du carbone et souhaite abolir la monarchie.
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Michael Clark
L’homme, qui se décrit comme un organisateur communautaire chrétien et un entrepreneur, a indiqué qu’il voulait participer à la course pour que le PLC soit « pro-vie ». Il a partagé une vidéo sur le réseau social X dans laquelle il explique les raisons de sa décision de tenter de succéder à M. Trudeau. Selon lui, « il faut que les adultes reviennent à la table ». Il dit vouloir ramener la formation au centre et la détourner du « wokisme ».
Ruby Dalla
Originaire de Winnipeg, au Manitoba, elle a été députée à la Chambre des communes de 2004 à 2011. La Bibliothèque du Parlement indique sur son site Web qu’elle a été défaite lorsqu’elle a tenté de se faire réélire en 2011. Mme Dhalla était porte-parole de le caucus libéral sur plusieurs dossiers, comme l’immigration, le travail et la santé.
Avec les informations de Kyle Duggan et Nick Murray