le maire prend une décision difficile

le maire prend une décision difficile
le maire prend une décision difficile

Le lundi 20 janvier c’est par un SMS sur leurs téléphones portables que les utilisateurs ont entendu la nouvelle : Aérodrome de Salon-Eyguières sur lequel ces aviateurs évoluer et sur lesquels sont stockés leurs avionsest fermé pour une durée indéterminée.

Une décision qui les a surpris par sa soudaineté, certes, mais à laquelle ils s’attendaient. D’autant plus que le tribunal administratif de Marseille annulé, vendredi 17 janvier, le contrat de concession conclu entre la municipalité et la société Sézame.

Cette dernière est chargée de gérer le site à la place de l’association des utilisateurs et des propriétaires d’avions, l’AUPASE, qui administrait l’aérodrome depuis de nombreuses années. Une expulsion difficile à passer. Et depuis, la partie de bras de fer ne finit jamais et recours devant les tribunaux sont liés entre eux.

Une mesure de rétorsion contre les usagers de l’aéroport ?

Pendant sa cérémonie de vœuxMardi 14 janvier, le maire Henri Pons n’avait pas été tendre avec les aviateurs, ne les traitant ni plus ni moins « squatteurs ». Et il avait prévenu : il s’adresserait au Conseil d’État s’il le fallait pour que le contrat de concession résultats.

Sentait-il déjà que la décision du tribunal ne lui serait pas favorable ? Nul ne le sait, mais il n’en demeure pas moins que l’annulation par le tribunal administratif du fameux contrat de concession a eu une conséquence immédiate : la fermeture de l’aérodrome décrété par arrêté municipal.

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Car selon la municipalité « avec l’annulation, il n’existe plus de structure valablement titrée pour assurer la gestion et l’exploitation de l’aérodrome : d’une part, le SEMOP et le sous-traitant STEM Aéro ne disposent plus d’aucun contrat leur permettant d’assurer la gestion et l’exploitation de l’aérodrome, en revanche, la direction municipale qui avait été créée en 2018 pour assurer la gestion et l’exploitation de l’aérodrome a été dissoute et n’existe plus depuis fin 2023″, indiquent les services de la ville dans un communiqué. Selon le maire, aucune structure ne peut plus assurer la sécurité des utilisateurs, “La fermeture s’est révélée être la seule solution.”

Il reste que pour les utilisateurs et membres de l’association : «cette fermeture est purement une mesure de représailles prise parce que le maire n’a pas obtenu gain de cause devant le tribunal. Ce n’est ni plus ni moins que représailles”commentaires Jean-Claude Vincent, président de l’AUPASE.

Et les membres de l’association s’indignent des propos tenus par le maire. Selon ce dernier, « depuis des années, occupants sans droit ni titre, utilisent ces immeubles à leur profit. Ce sont « squatteurs » qui refusèrent, à l’exception de quelques-uns, d’accéder aux demandes légitimes de la commune puis de son ayant-droit, c’est-à-dire de payer un droit d’occupation terrain décent, fournir les documents nécessaires (déclaration d’aéronef, attestation d’assurance, etc.) qui permettraient le bon fonctionnement de l’aérodrome.

Des arguments réfutés par les membres de l’association, visiblement fatigués d’être perçus comme des fraudeurs…« Ce dont il nous accuse n’a rien à voir avec la fermeture de l’aérodrome » et ils n’ont certainement pas dit leur dernier mot.

 
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