Lorsqu’il fait très froid comme c’est le cas cette semaine, la consommation d’électricité augmente considérablement à cause du chauffage. «Nous maîtrisons la situation et disposons des outils nécessaires pour gérer la demande anticipée», assure Hydro-Québec.
Sur le réseau électrique, ces périodes de pointe surviennent le matin entre 6h et 9h et l’après-midi entre 16h et 20h.
« Imaginez un pont vers 17 heures un jeudi ; si 500 personnes veulent le traverser en même temps, il y aura des embouteillages. Cependant, s’ils étalent leurs déplacements sur plusieurs heures, ils pourront facilement le traverser. Vos petits gestes peuvent nous aider à éviter le trafic », explique l’entreprise publique.
Cependant, chaque action peut faire une différence. Voici les actions qui ont le plus d’impact :
- Baissez votre thermostat de 1 ou 2 degrés
- Limiter l’utilisation de l’eau chaude
- Reporter l’utilisation des gros électroménagers comme la sécheuse et le lave-vaisselle
- Déplacer la recharge d’un véhicule électrique, si possible pendant la nuit
« Réduire le chauffage de 1°C ou 2°C, notamment dans les pièces inoccupées, réduit la pression sur le réseau, mais il existe d’autres petits gestes qui permettent de consommer responsable, comme reporter l’utilisation du gros électroménager, ou réduire la durée d’averses d’une minute », ajoute Hydro-Québec.
-L’entreprise publique précise également que les propriétaires de véhicules électriques peuvent toujours recharger leur véhicule. « La recharge des véhicules électriques, c’est aussi une utilisation de l’électricité extrêmement facile à déplacer en dehors des heures de pointe, car tous les véhicules permettent de programmer le temps de recharge et ainsi d’avoir une batterie pleine avant le lendemain. »
Comme le soutient l’organisme québécois, cette situation n’a rien à voir avec les exportations. « Lors des périodes de pointe exceptionnelles, comme c’est le cas jusqu’à mercredi, nous réduisons au maximum nos exportations. Nous sommes même importateurs nets quelques heures par hiver. Le reste du temps, nous avons des surplus et sommes capables d’exporter, au profit des Québécois», assure-t-on.
Hydro-Québec mentionne que sur les 8 760 heures d’une année, il y en a une centaine où son bilan électrique est un peu plus serré. “Les mesures visant à gérer les pics de consommation permettent d’utiliser de manière optimale nos ressources, et de réduire les coûts qui sont assumés collectivement”, est-il écrit sur ses réseaux sociaux.