Alors que Cécile Kohler est arbitrairement détenue par l’Iran depuis près de 1000 jours, sa sœur, Noémie Kohler a été reçue ce mardi 21 janvier par les députés européens à Strasbourg, avec plusieurs autres comités de soutien aux otages. Cette réunion précède le vote d’une résolution européenne exigeant la libération de tous les otages détenus par Téhéran.
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Les comités de soutien à Cécile Kohler et Olivier Grondeau, appuyés par leurs porte-parole Noémie Kohler et Tristan Bultiauw, ont rencontré les eurodéputés ce mardi 21 janvier à Strasbourg au Parlement européen.
-Cette démarche, initiée par les députés européens du parti Socialistes et Démocrates, intervient avant le débat sur une résolution d’urgence lors de la session plénière du Parlement européen ce mercredi. Objectif : coopérer au niveau de l’Union européenne pour exiger la libération de tous les ressortissants européens arbitrairement détenus par l’Iran. Ils seraient une quinzaine, selon les comités de soutien. Un vote des députés décidera de l’adoption ou non de la résolution ce jeudi.
Ces réunions ont été l’occasion pour les comités de soutien aux otages de demander à l’Europe d’adresser un message fort à l’Iran. « Il est important que les institutions européennes prennent position sur cette question. […] Nous pensons que nous devons mobiliser toutes les forces possibles pour obtenir la libération de tous les otages », a insisté Noémie Kohler.
Pour rappel, Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris, avaient été accusés d’espionnage lors d’un voyage en Iran et incarcérés en mai 2022. A l’aube des 1000 jours d’incarcération de Cécile Kohler, la famille du professeur originaire de Soultz (Haut-Rhin) multiplie les discours et les actions pour sa libération.
