Les investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de 8 % l’année dernière, selon les estimations de l’ONU pour le commerce et le développement (CNUCED). Or, en cumulant les flux intermédiaires européens avant la destination finale des transactions, il en fallait 11 %.
Selon les estimations, les IDE ont atteint 1.400 milliards de dollars, a indiqué mardi l’agence onusienne à Genève. Il a diminué de 2 % dans les pays en développement, à 854 milliards de dollars, notamment en Asie occidentale et centrale et en Amérique du Sud, un problème pour honorer les Objectifs de développement durable (ODD) selon la CNUCED.
Dans les pays riches, les transactions ont chuté de 15 %, à près de 530 milliards, mais elles ont augmenté de 43 % si l’on considère les flux intermédiaires européens des multinationales.
-Au total, les projets d’investissement avec des filiales à l’étranger ont diminué de 8% en nombre et de 7% en valeur. Les systèmes financiers internationaux ont poursuivi leur déclin, de 26 %, leur valeur se contractant d’un tiers.
La situation s’améliore sur des thématiques comme les énergies renouvelables ou la santé, mais elle se dégrade dans l’industrie agroalimentaire et les infrastructures. En revanche, les projets de fusions et acquisitions ont augmenté de 2%.
Pour 2025, la CNUCED prévoit une expansion modérée grâce à de meilleures conditions financières et à davantage de fusions et d’acquisitions. Les investissements internationaux devraient progresser plus rapidement aux Etats-Unis ou dans les Etats européens, ajoute également l’agence onusienne. Mais tout dépendra aussi des différences entre les écosystèmes législatif et réglementaire, a-t-elle précisé.